La G-League n’est pas la seule alternative à la NCAA pour un lycéen qui souhaite rapidement devenir pro et se préparer pour la Draft. Depuis quelques années, c’est du côté de l’Australie (et de la Nouvelle-Zélande) que les jeunes Américains lorgnent et les exemples récents de LaMelo Ball et RJ Hampton montrent que c’est une option intéressante. De la même façon que la réussite de Jae’Sean Tate ou la 6e place dans la Draft de Josh Giddey prouvent qu’il y a du talent à revendre en NBL.
Dernier exemple en date : Jock Landale, élu dans la All-NBL First Team et MVP de la finale du championnat australien. Formé aux États-Unis et cadre de l’équipe d’Australie, il a goûté à l’Euroleague avec Kaunas et le Partizan Belgrade, et pour lui, la NBL est le meilleur chemin pour aller en NBA.
« C’est sans doute le meilleur endroit pour y parvenir. Il faut le voir pour le croire » explique-t-il dans un podcast. « D’année en année, des joueurs en sortent, et ce ne sont pas des joueurs qui sont à la limite. Il y a un champion NBA avec Torrey Craig, il y a Josh Giddey qui est un « lottery pick », LaMelo Ball est un « lottery pick », et Jae’Sean Tate était dans le débat pour le meilleur rookie de l’année. Les gens qui débarquent n’ont pas un pied dedans, et un pied dehors… Ces gars sont productifs. »
Un championnat de plus en plus relevé et de plus en plus riche
Jock Landale est donc le dernier produit de cette NBL dont la cote ne cesse de grandir, et pour l’intérieur, c’est du gagnant/gagnant.
« Je pense que la NBL se rend elle-même service en faisant preuve d’une telle souplesse pour permettre aux joueurs de poursuivre leur rêve, et ainsi les joueurs la considèrent désormais comme une voie légitime » poursuit-il. « Le plus beau dans tout ça, c’est que cette attitude n’enlève rien à la ligue elle-même. Je vois de plus en plus de noms contre lesquels j’ai joué en EuroLeague, et qui sont de grands noms, qui viennent jouer là-bas. On a Peyton Siva cette année. Il y a de grands noms qui passent par cette ligue désormais. J’ai été surpris quand Colton Iverson est venu jouer ici. Il faisait des matches monstrueux, et c’était un intérieur niveau Euroleague ».
Ce n’est pas un hasard si des joueurs NBA ont décidé d’investir dans les franchises NBL. C’est un championnat qui monte, et ce n’est qu’un début selon la recrue des Spurs.
« Je pense que la ligue elle-même ne cesse de progresser. Maintenant, vous avez tout cet argent supplémentaire qui arrive grâce aux droits TV et je pense qu’on verra de plus en plus de joueurs en sortir. Je crois vraiment que la NBL fait de grandes choses. »
Cette saison, on suivra d’autant plus la NBL que deux Français ont choisi cette voie : Hugo Besson et Ousmane Dieng. Tous les deux joueront aux New Zealand Breakers, l’ancienne formation de RJ Hampton, dont l’un des actionnaires n’est autre que Victor Oladipo.