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Ryan Anderson revient sur son expérience difficile chez les Rockets

NBA – Intérieur shooteur précieux sous les tuniques du Magic et des Pelicans, Ryan Anderson a déchanté sous les couleurs des Rockets, ne justifiant jamais son gros salaire…

Passé d’un rôle majeur dans une des meilleures équipes de la Ligue, à celui d’arrière-pensée bientôt reléguée aux oubliettes, Ryan Anderson a pris sa retraite sportive en fin de saison dernière.

L’intérieur shooteur, révélé au Magic pour écarter le jeu autour de Dwight Howard, avait carrément pris son envol chez les Pelicans, tournant notamment à 20 points et 6 rebonds de moyenne en 2013/14. Chez les Rockets en revanche, où il est recruté à l’été 2016, ça s’est beaucoup, beaucoup moins bien passé pour Ryan Anderson.

Récupéré à prix d’or (80 millions de dollars sur quatre ans) pour étirer les défenses adverses avec son redoutable tir à 3-points (38% en douze saisons de carrière), il assure avoir fait les frais du « small ball » texan.

« Je n’ai pas été mis en situation de montrer toutes mes capacités quand j’étais à Houston »

« C’était nouveau pour moi, parce que j’avais toujours été un joueur sous-coté, qui dépassait les attentes, et tout à coup, j’étais le gars qui était surpayé qui n’arrivait pas à assumer alors que je faisais tout ce pour quoi ils me payaient et on avait l’équipe qui réussissait le mieux en NBA », explique Ryan Anderson dans le podcast de Duncan Robinson, The Long Shot« C’était difficile pour moi d’être le gars dont on dit qu’il doit faire plus parce qu’on le paye beaucoup pour ça, plutôt qu’avant où c’était : ‘Wow, ce gars est une aubaine !’ Ça m’a vraiment affecté. Quand j’étais à Houston, j’avais la sensation de décevoir les fans. »

Repoussé sur le banc à cause de ses déficiences défensives, Ryan Anderson n’a que peu apprécié de se retrouver dans ce rôle très limité à Houston. « Je ne suis pas un bon défenseur non plus, et je devais toujours « switcher » sur Steph Curry qui me mettait tir sur tir. Et évidemment, je passe pour l’idiot de service ! »

Ce qui ne passe toujours pas pour Ryan Anderson, c’est surtout qu’on ne lui a pas vraiment donné l’opportunité de jouer son jeu, et de briller sur ses qualités à Houston. Condamné sur l’autel du jeu (très) extérieur…

« C’était un vrai défi pour moi, surtout en n’étant pas mis en position de réussir. À La Nouvelle -Orléans, j’étais en situation de réussir. Je n’ai pas été mis en situation de montrer toutes mes qualités à Houston. »

« Tu finis à 0/2 à 3-points et tout le monde dit que tu es nul ! »

Pour ne rien arranger, la ville de Houston vibre au rythme de ses équipes. En mal de confiance et pas vraiment dans les plans du coaching staff, Ryan Anderson a peu à peu perdu pied dans le Texas. « Houston est une de ces villes où la pression est toujours sur tout. C’était le seul sujet de discussion auquel j’avais droit là-bas. »

La rupture s’est définitivement effectuée au cours de la saison 2017/18, au terme de laquelle les Rockets sont tombés en finale de conférence Ouest, au bout de sept manches dantesques. Avant le All-Star break, l’ailier fort avait droit à 28 minutes par match (pour 10 points et 5 rebonds). Après ? 18 minutes. Et en playoffs ? 9 minutes…

« C’est difficile quand tu ne reçois aucun crédit, surtout quand tu gagnes beaucoup d’argent et que tu obtiens deux tirs avec deux secondes sur l’horloge et que tu les rates. Tu finis à 0/2 à 3-points et tout le monde dit que tu es nul ! C’est ce que je préfère maintenant en n’étant plus en NBA parce que je peux me lâcher sur ce truc qui m’énerve vraiment. Les gens ne veulent pas l’entendre. J’ai gagné beaucoup d’argent, j’ai vécu une belle vie. J’ai eu de la chance, j’adore ma vie mais le basket n’est plus amusant quand tu dois simplement rester derrière la ligne et que tu n’es pas impliqué du tout. Tu veux être impliqué, faire partie de l’attaque. »

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