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Vincent Collet : « Les Tchèques se trouvent les yeux fermés »

Jeux olympiques – Le sélectionneur des Bleus explique les choix de la Fédération pour les matches amicaux, et il donne aussi son avis sur le dernier adversaire connu, la République tchèque.

À partir de demain, la France débute sa série de matches amicaux par une double confrontation contre son ennemi intime, l’Espagne. La première manche est à Malaga, avant une seconde à Paris. Mais ce duel a failli ne pas avoir lieu…

Initialement, les Bleus avaient été invités à participer au tournoi de Las Vegas où le Team USA va enchaîner dix matchs de préparation en quelques jours. Mais, sans garantie sur les participants, et sans réponse à temps, le staff tricolore a préféré miser sur une arrivée en avance au Japon (le 14 juillet) pour s’éviter une arrivée cinq jours seulement avant le début de la compétition, à cause du règlement sanitaire.

Le choix d’être tôt sur place

Pas de voyage à Las Vegas au programme donc, mais après les deux rencontre face à l’Espagne, les Bleus disputeront deux matchs sur place : face au Japon de Rui Hachimura, le porte-drapeau local (le 18 juillet) et face à l’Italie (le 20 juillet). Alors que Team USA va visiblement arriver au dernier moment, et qu’elle résidera apparemment en dehors du village olympique, les Bleus vont eux prendre leurs marques plus tôt, tout en ayant pris leurs prédispositions olympiques : « Au village olympique, tu ne peux quasiment pas t’entraîner », révèle Vincent Collet. « [À Rio], on n’avait qu’un créneau de 50 minutes maximum et on se faisait éjecter à la 49e… C’est spécial ! »

Outre les Etats-Unis et l’Iran qui étaient ses deux adversaires déjà connus, l’Equipe de France sait maintenant qu’il faudra aussi croiser le fer avec la vaillante et surprenante République Tchèque de Tomas Satoransky et Jan Vesely. Depuis l’Eurobasket français en 2015, c’est la nation qui monte sur la scène européenne…

« On est clairement victime de l’effet NBA dans l’évaluation. Parce que je crois que c’est qui est important, c’est l’écart type dans les performances. En ayant vu les matchs du Canada, on a vu la finale du TQO avec mes assistants… et Evan Fournier. Et Thomas Heurtel », sourit Vincent Collet avant de préciser. « C’était un peu tard. Le Canada n’avait pas de vécu collectif, c’était une association de joueurs qui jouaient à tour de rôle, et qui se sont cassés les dents contre les Tchèques. Mais défensivement, je les ai trouvés sur la réserve. Ils ont subi la domination des Tchèques. C’est un sport d’équipe, il faut arriver à constituer une équipe. C’est difficile parce que les temps de préparation sont de plus en plus réduits, encore plus cette année. »

Un « basket de club » joué par la République tchèque

Justement, le sélectionneur se méfie grandement des coéquipiers de Tomas Satoransky, déjà très bons au Mondial 2019.

« La République Tchèque pratique un basket de club si on peut dire, avec beaucoup de fluidité dans les articulations collectives. Ils se trouvent les yeux fermés. En plus, en finale contre la Grèce, ils ont eu une adresse hors-normes. C’est une équipe européenne, au jeu Euroleague, avec des grands qui sont de redoutables passeurs, Vesely, on le sait mais aussi Balvin et Auda. Il faudra vraiment qu’on soit dans l’intensité, dans l’agressivité pour les faire déjouer. Si tu les laisses dérouler, ils deviennent redoutable. Ils sont très en place. Il faudra qu’on les gêne, qu’on les perturbe. C’est une équipe qui monte en puissance depuis l’Euro en France en 2015. Ils ont fini sixièmes de la dernière Coupe du Monde. Et ils ont ajouté Vesely depuis la Chine. Il faudra faire attention. »

Propos recueillis en visio-conférence

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