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Les athlètes NCAA pourront tirer des revenus de leur nom et leur image

NCAA – Après des mois de négociations, le conseil d’administration du championnat universitaire américain a autorisé les étudiants/athlètes à monétiser leur image, leur nom et leur représentation. Par le biais, notamment, de contrats publicitaires.

La NCAA a longtemps pensé pouvoir résister, mais elle s’est finalement résolue à évoluer. Laissant le mouvement « Fair Play to Pay » victorieux de ce bras de fer visant à permettre aux joueurs universitaires de monétiser leur nom, leur image ou leur représentation. À condition, néanmoins, que leur université ne soit pas impliquée.

Cette proposition, portée par ce mouvement californien né en 2019 et notamment soutenue par LeBron James, a été approuvée mercredi par le conseil d’administration du championnat universitaire américain. À la veille de l’entrée en vigueur de lois dans certains États du pays, qui entendaient rendre illégale l’application de règles interdisant aux étudiants/athlètes de gagner de l’argent.

Une mini-révolution

Cela signifie donc qu’à partir d’aujourd’hui, 1er juillet, et du moment que leur université n’est pas liée par son nom ou son logo, les joueurs NCAA pourront être rémunérés grâce à des contrats de sponsoring. Comme réclamé par Mark Emmert, le président du championnat universitaire américain. Et cette décision s’apparente à une révolution pour la NCAA, fondée sur le principe de l’amateurisme, alors que de plus en plus d’États militaient en faveur de ce changement, depuis plusieurs semaines.

« C’est un jour important pour les joueurs universitaires, qui pourront tous tirer profit d’opportunités liées à leur nom, leur image et leur représentation », déclare Mark Emmert, à travers un communiqué. « Compte tenu de la diversité de lois adoptées dans chaque État du pays, nous allons continuer de travailler avec le Congrès, afin d’apporter de la clarté à l’échelle nationale. Car le cadre actuel, tant juridique que législatif, nous empêche de fournir une solution plus permanente et un niveau de précision suffisant pour les étudiants-athlètes. »

Concrètement, même si toutes les lignes de cette nouvelle réglementation ne sont pas encore dessinées, les étudiants/athlètes auront par exemple la possibilité de toucher de l’argent avec leurs comptes sur les réseaux sociaux, leurs autographes signés ou leurs camps d’entraînement organisés. Tout en créant leur propre entreprise ou en participant, s’ils le souhaitent, à des campagnes publicitaires. Ils seront également en mesure d’engager des agents pour qu’ils les accompagnent et les aident à décrocher des contrats.

En revanche, il reste impossible pour les universités de rémunérer directement leurs joueurs. Tout comme les possibilités de sponsoring varieront (et seront potentiellement interdites) en fonction des lois en vigueur dans chaque État. Notamment en ce qui concerne d’éventuels partenariats passés avec des marques de tabac, d’alcool ou de jeux d’argent, qui seraient acceptés à certains endroits et interdits à d’autres.

Notons, pour finir, que cette évolution a aussi des allures de réponse à la NBA et à la G-League, qui mettent le grappin sur de plus en plus de jeunes lycéens, grâce à des salaires attractifs distribués au sein de leur Ignite Team.

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