Les Hawks récupèrent déjà l’avantage du terrain !

Dans un Wells Fargo Center très bien garni, les deux équipes proposent un début de match de qualité avec 80% de réussite sur les six premières minutes. Défendu par Danny Green, Trae Young assure la distribution pour ses intérieurs tandis que Bogdan Bogdanovic (21 points) règle la mire de loin. Présent et titulaire, Joel Embiid montre des signes rassurants physiquement en allant au contact sur Clint Capela et il offre une alternative à la réussite extérieure de Seth Curry (21 points).

Malgré ces bonnes nouvelles pour Philadelphie, Atlanta creuse un premier écart avec la mise en route de Trae Young. Du floater au 3-points, le meneur des Hawks se joue de Danny Green et découpe la défense des Sixers. Avec 9 ballons perdus en 12 minutes, Philly se tire une balle dans le pied en se retrouvant déjà à 15 unités des hommes de Nate McMillan qui terminent le quart-temps à 73% de réussite au tir (42-27).

25 points pour Trae Young à la mi-temps

Et la suite n’est pas meilleure… Pendant quatre minutes, les protégés de Doc Rivers restent muets alors que les tirs adverses continuent de tomber dedans. Après un 17-0 inscrit par le banc d’Atlanta à cheval sur les deux quarts-temps, Tobias Harris (20 points) sonne enfin la révolte avec un dunk. Relégués à 24 longueurs, Philadelphie est déjà au pied du mur.

Finalement, les Sixers sortent peu à peu la tête de l’eau. Les pertes de balle s’amenuisent, Ben Simmons (17 points) fait preuve d’agressivité des deux côtés du terrain tandis que Joel Embiid montre les muscles à l’intérieur. Mais Atlanta tient le bon bout. Trae Young casse le rythme des locaux grâce à des fautes provoquées et derrière lui, ce sont tous les shooteurs qui suivent leur insolent leader à longue distance (74-54).

Au retour des vestiaires, Ben Simmons part directement en mission sur Trae Young jusqu’à sa 4e faute. Derrière son Australien hyperactif mais maladroit aux lancers, Philly tente de revenir mais chaque ballon perdu est très bien exploité par les visiteurs qui gardent leurs vingtaine de points d’avance (89-64).

Atlanta se fait peur en fin de match

Face à Trae Young, la défense des Sixers multiplie les schémas, dont des zones, pour le sortir de son rythme. Entre les prises à deux agressives et la pression constante de Matisse Thybulle, le meneur connait un petit coup de mou comme le prouve son 1/6 au tir. Néanmoins, sa capacité à provoquer des lancers permet à Atlanta de conserver un bel écart, et d’attaquer la dernière ligne droite confortablement (99-83).

En « small ball » autour de Ben Simmons, Philly se rapproche jusqu’aux 14 unités mais le précieux John Collins calme le public du Wells Fargo grâce à un 2+1 suivi d’un dunk de Danilo Gallinari. Mais Philly ne lâche pas l’affaire et revient même à -12 suite à un alley-oop entre Embiid et Simmons.

Dans un Wells Fargo Center en feu, les joueurs de Doc Rivers donnent tout et ils signent un 11-0 qui les ramène à une possession à une minute du terme ! Les deux coaches n’ont plus de temps-mort, et c’est alors Bogdan Bogdanovic qui plante un 3-points salvateur. Un doigt sur la bouche, le Serbe vient de climatiser la salle. Mais Philly y croit encore lorsque Ben Simmons arrache un ballon des mains de Bogdanovic pour dunker. Même s’ils vont trembler jusqu’au bout face à la « press tout-terrain » des Sixers, les Hawks tiennent bon et s’imposent 128-124. Les voilà qui récupèrent déjà l’avantage du terrain, et mettent les Sixers sous très grosse pression !

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.