Deuxième manche de cette double confrontation entre Mavs et Lakers, dans le Texas. Et à la différence de jeudi, Kristaps Porzingis, Josh Richardson et Kentavious Caldwell-Pope manquent cette fois-ci à l’appel, de part et d’autre.
Le début de match tourne en tout cas à l’avantage des Mavs, qui se procurent plusieurs paniers faciles dans la peinture, grâce à la maestria de Luka Doncic. Les « Purple & Gold » finissent, eux, par recoller avec l’adresse à 3-points de Ben McLemore (12 points, à 4/5), qui remplace « KCP » dans le cinq de départ californien (15-13).
L’ouverture des bancs permet ensuite au collectif de Los Angeles, plus solide en défense, de s’installer aux commandes. Mais Dallas reste à portée de fusil de Los Angeles après douze minutes (26-23).
Dans le second quart-temps, les Lakers conservent les commandes en continuant de bien faire circuler le ballon, tout en proposant une défense efficace sur Luka Doncic, qui se frustre de plus en plus (36-32). Et si les Mavericks s’efforcent d’aller chercher leurs points près du cercle, non sans difficulté, ils peinent surtout à défendre correctement, et avec régularité, sur leurs visiteurs. Pour ne rien arranger, Anthony Davis trouve enfin un peu de rythme en attaque, faisant grimper l’écart à +10.
Los Angeles musèle Luka Doncic, Dallas vacille
Monté jusqu’à +17, compte tenu des nouvelles réussites à 3-points des joueurs de Los Angeles, cet écart s’élève au final à +12 à la mi-temps (58-46). Le collectif angeleno déroule pour le moment son basket des deux côtés du terrain, sans trop être gêné par Dallas, hors du coup à l’image de son leader, Luka Doncic, très régulièrement pris à deux.
Au retour des vestiaires, les Mavericks reprennent néanmoins du poil de la bête sous l’impulsion de leurs « role players », Dorian Finney-Smith et Dwight Powell en tête. Dans le dur offensivement, et moins souverains défensivement, les Lakers s’en remettent aux 3-points de Ben McLemore pour rester devant (68-63). Dans une ambiance quelque peu électrique, Dallas poursuit sans trembler sa remontée, en parvenant finalement à remettre les compteurs à zéro, à douze minutes de la fin (79-79).
Dans le dernier quart-temps, chaque équipe peine d’abord à trouver la faille en attaque. Puis ce sont les Lakers, et notamment Dennis Schröder, qui repartent de l’avant pour reprendre deux possessions d’avance. Sans paniquer, les Mavericks recollent presque immédiatement au score, dans le sillage de l’excellent Dwight Powell (87-87).
Luka Doncic, maître du « money-time »
Dans le « money-time », Luka Doncic prend ensuite les choses en mains. Tant au scoring qu’à la passe, pour l’inévitable Dwight Powell ou même JJ Redick. En face, un Anthony Davis abreuvé de ballons tente de répondre au Slovène, mais la réussite fuit « AD » (5/19 aux tirs, dont 0/6 à 3-points). En confiance, Luka Doncic plante alors un énorme « stepback » à 3-points, qui assomme Los Angeles à deux minutes de la fin (101-91).
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Les Californiens ne reviendront plus, Dallas s’imposant à l’arrivée dans les grandes largeurs (108-93), à l’issue d’un « money-time » parfaitement maîtrisé par Luka Doncic (18 points, 8 rebonds, 13 passes), auteur de 5 points et 4 passes dans les six dernières minutes. Avant ça, Dwight Powell (25 points, 9 rebonds) et Dorian Finney-Smith (21 points, 7 rebonds) avaient compensé la soirée discrète du « franchise player » des Mavericks.
Côté Lakers, Ben McLemore (20 points, à 6/12 à 3-points) et Dennis Schröder (16 points, 10 passes) ont été les plus en vue, tandis que le maladroit Anthony Davis, certes auteur de 17 points, cherche toujours son rythme en attaque. À noter, pour finir, le DNP de Montrezl Harrell, derrière Marc Gasol dans la rotation des champions en titre cette nuit.
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