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Entre le Jazz et les Suns, un « match de playoffs » et des leçons à tirer pour les deux équipes

Rythme, défense, intensité… Tous les ingrédients étaient réunis pour l’affiche entre Phoenix et Utah. Un véritable match de playoffs au mois d’avril.

Le duel au sommet de la NBA a délivré toutes ses promesses. Le Jazz et les Suns se sont livrés à un duel tenu de bout en bout, sans gros écart et surtout avec de la défense. Ça fait toujours du bien en pleine saison régulière…

« Ces rebonds nous ont fait mal »

« C’était du basket de playoffs », avoue Donovan Mitchell. « On ne va pas toujours avoir des mi-temps à 60 points cependant… On était à quelques rebonds de la victoire »

Les rebonds offensifs de la fin de match, match dans le match entre Rudy Gobert (16 points, 18 rebonds) et DeAndre Ayton (18 points, 12 rebonds – dont 7 offensifs) ont finalement pesé très lourd. Le coach de Phoenix, Monty Williams, a ainsi tiré un coup de chapeau à son jeune pivot.

« C’est une grande équipe car ils arrivent à développer leur jeu chaque soir. J’ai trouvé qu’on avait réalisé notre mi-temps de référence en les tenant à 40 points. On savait qu’ils allaient revenir [en deuxième mi-temps] avec une nouvelle stratégie, et c’était du pick & roll. Ça a bien marché parce qu’on était trop haut sur notre défense et qu’on laissait le côté faible ouvert. J’ai trouvé que les gars ont démontré une grande concentration après avoir encaissé 38 points en troisième quart. Offensivement, on termine à 117 points mais je ne pense pas qu’on ait montré notre meilleur visage, surtout dans le mouvement de ballon. Chris et Book nous ont portés en fin de match et nos 16 rebonds offensifs ont fait la différence. DA a été monstrueux. »

Très bon en double-double, malgré une vilaine chute en deuxième mi-temps, Rudy Gobert a évidemment regretté ces ballons qui ont échappé à son équipe en fin de partie. D’autant que la défense du Jazz avait bien tenu le coup.

« Ces rebonds nous ont fait mal, surtout quand on jouait bien en défense, on avait forcé un tir raté », souffle-t-il. « Ces gars sont bons, si vous leur donnez des possessions supplémentaires, ils vont en profiter. »

Dominés (61 à 45) dans la bataille de la peinture, et laissant donc 18 points en seconde chance à Phoenix, les joueurs du Jazz ont bien conscience qu’ils ont péché dans l’exercice, laissant un peu trop Gobert et Favors s’occuper seuls de cette basse besogne. Faute avouée, à demi pardonnée pour Bojan Bogdanovic en l’occurrence…

« On doit tous aller au rebond, surtout moi. J’ai joué plus de 30 minutes et j’ai seulement récupéré un rebond. Je dois être plus agressif », reconnaît le shooteur croate. « Rudy fait du bon boulot pour nous aider sur le pick & roll, donc on [les extérieurs] doit aussi y aller et se battre au rebond. On a été solide en défense, mais c’est difficile de gagner un match, surtout en déplacement, quand on tire à 20% à 3-points. C’était un très bon match, avec une ambiance de playoffs mais difficile à gagner quand on tire comme ça. »

« C’était une bataille du début à la fin »

Catastrophique en première mi-temps derrière l’arc, à 3/21, le Jazz a effectivement dû courir après le score, y arrivant parfaitement en 3e quart (avec un 38-26 sur la période). Mais Utah y a semble-t-il laissé quelques plumes, se retrouvant un peu à bout de souffle en prolongation.

« C’était vraiment intense », ajoute Devin Booker. « Les deux équipes ont joué dur et ont bien défendu. C’était une bataille du début à la fin, et c’était bien d’en faire l’expérience. C’était probablement le match le plus similaire à une ambiance de playoffs qu’on ait vécu cette saison. (…) C’est positif pour nous de vivre ce genre de match dès maintenant, de manière à ne pas être surpris quand les playoffs arriveront. Car on ne peut pas vraiment reproduire l’intensité d’un match comme ça à l’entraînement, avec un rythme, un combat physique aussi élevés. C’était une bonne leçon pour nous, un match durement gagné. »

Privés de playoffs depuis dix ans, les Suns sont une « équipe différente » cette année, dans Deandre Ayton. Très distingué, vêtu d’une veste de costume cintrée, le jeune pivot de Phoenix plaisantait en « postgame » assurant qu’il a adopté « le style à la papa ». Mais sur les planches, il a effectivement assumé ses responsabilités comme un grand.

« On a traité ce match comme un match de playoffs. On a fait tout ce qu’on voulait faire. On les a sortis de leur zone de confort et on a suivi notre plan de jeu. Pendant tout le match, on est resté soudé et positif, on a gardé notre énergie. Nos adversaires ont tendance à avoir du mal face à notre énergie. On ne baisse pas vraiment la tête face à l’adversité, c’est là qu’on joue le mieux. C’est là que notre force collective ressort. C’était un super match, avec les fans. J’avais l’impression que la salle était remplie. »

Sous les yeux de 5 110 fans présents dans la salle, les Suns ont réussi à finir le travail, non sans l’apport fondamental de Chris Paul, auteur de 16 de ses 29 points en quatrième quart, et dans la prolongation qui a suivi.

« On a fait du bon boulot pour passer l’orage. Je pense qu’on avait besoin d’un match comme ça où il faut jouer dur à chaque minute », reprend Chris Paul. « Il y avait l’intensité, l’ambiance avec le public et l’énergie, on n’avait pas eu beaucoup de match de ce niveau-là. On est arrivé bien préparé et on a exécuté le plan de match. Avec des matchs comme ça, on a vraiment eu la chance de montrer notre profondeur de banc. »

Avec ce succès de prestige, les Suns remportent non seulement la série face à Utah sur la saison (même s’il restera un dernier affrontement entre les deux équipes le 30 avril, de nouveau à Phoenix) mais ils reviennent également à une victoire seulement de leur adversaire du soir. De quoi nous promettre une fin de saison brûlante à l’Ouest…

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