En 2018, l’université de Loyola-Chicago avait réussi à se faire une place dans le « Final Four » pour la première fois depuis 1963 ! C’était une excellente surprise et un beau cadeau pour Sœur Jean Dolores Schmidt, âgée alors de 98 ans, qui avait fait les déplacements pour assister aux matches.
Elle est en effet la mascotte de l’université et la première supportrice des Ramblers. On peut donc imaginer son bonheur quand elle a vu, à 101 printemps désormais, Loyola-Chicago écarter Illinois et se qualifier pour le « Sweet Sixteen », à deux victoires du « Final Four » donc.
« Je vais sauter partout, littéralement, comme eux peuvent le faire », s’amuse-t-elle pour ESPN, alors qu’elle se déplace en fauteuil roulant, si l’université retrouve le dernier carré. « Ce serait une sacrée émotion de revenir au Final Four ou même plus loin encore. Je vais avoir du mal à y croire. Car la dernière fois, je me disais que je ne reverrais jamais cela. »
Et si elle était dans les tribunes pour ce match contre Illinois et a été autorisée à voyager vers Indianapolis, c’est parce qu’elle a été vaccinée contre le Covid-19.
Au prochain tour, les Ramblers affronteront Oregon State et une qualification pour la « Elite Eight » serait conforme au pronostic énoncé par « Sister Jean » avant la « March Madness ». Mais elle rêve aussi de titre, qui échappe à l’université depuis 57 ans, et pourquoi pas d’une finale contre Gonzaga, équipe invaincue cette saison et fac jésuite, comme Loyola-Chicago.
« J’attends depuis 1963, car j’ai aussi vu ce match », raconte-t-elle. « Si on pouvait le faire, ce serait parfait. Ils travaillent pour ça, et je pense qu’ils le peuvent. Personne ne peut jamais savoir avec certitude ce qu’il va se passer sur le terrain, lors d’un match de basket. »