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Josh Jackson, mieux vaut tard que jamais

Ancien 4e choix de la Draft 2017 devenu paria en 2019, Josh Jackson a connu une descente aux enfers très rapide. Mais il veut désormais rebondir avec les Pistons, son équipe de cœur.

Irrégulier, inconstant, indiscipliné… Josh Jackson les a déjà tous entendus.

Après les Suns et les Grizzlies, le nouvel ailier des Pistons revient à Detroit, où il a grandi. Mais, dans sa courte carrière NBA de quatre ans, il a déjà à peu près tout vu.

De la lottery à la G-League en moins de deux (ans)

Lottery pick des Suns en 2017, Josh Jackson s’illustre dès son troisième match en carrière, dans le mauvais sens du terme, avec un petit bras d’honneur face à un fan des Clippers, un geste qui lui coûtera 35 000 dollars. Un signe avant-coureur pour l’ailier spectaculaire sur le terrain mais trop immature en dehors.

Malgré une saison rookie correcte à 13 points et 5 rebonds, couronnée par une place dans le deuxième cinq des meilleurs débutants, il va partir en vrille dès sa deuxième campagne. Celui que Earl Watson voyait comme une superstar en devenir va rapidement déchanter avec Jay Triano qui lui reprochera un manque d’investissement défensif mais aussi de jouer plus vite que la musique.

Ambitieux au point de viser le titre de MIP à l’arrivée d’Igor Kokoskov à la tête des Suns, Josh Jackson va finalement s’enfoncer sur le banc pour sa deuxième saison NBA. Souvent hors de contrôle, l’ancien JayHawk perdait trop de ballons à vouloir aller trop vite.

Cet empressement a bien failli l’entraîner hors de la NBA, après plusieurs décisions stupides sur et en dehors du terrain. Résultat des courses : les Suns l’ont envoyé à Memphis, qui décide de le faire travailler en G-League ! Une sacrée rétrogradation.

Repris en main par l’ancienne forte tête locale, Tony Allen, chez le Hustle de Memphis, Josh Jackson a retrouvé la marche avant. Il faut dire que Tony Allen lui a dit ses quatre vérités…

« Ce que j’ai retenu de cette saison, c’est qu’il faut prendre son temps », a-t-il expliqué dans l’Arizona Central. « Ça ne sert à rien de se précipiter. Ça prend du temps d’arriver là où tu veux. Rien de vraiment valable n’arrive facilement. J’ai eu à faire beaucoup de choses que je ne voulais pas nécessairement faire, mais je sais que ça en vaudra la peine en fin de compte. »

Remonter la pente

Auteur de 20 points, 7 rebonds, 4 passes mais aussi plus d’une interception et un contre en moyenne dans l’antichambre de la Ligue, Josh Jackson a dû ranger son égo et ses ambitions pour retrouver de la discipline et de la rigueur. Car, pour le talent, l’ancien freshman de l’année dans la Big 12 a ce qu’il faut en magasin.

« Je devais me rendre compte à un moment donné que ce n’est pas une course. Chacun trouve le succès à son propre rythme. J’ai le sentiment de m’être stabilisé dans la bonne direction. Il est temps pour moi de faire un autre pas en avant et d’aller encore plus loin, je pense être prêt pour ça cette année. »

Après ce chemin de croix, qu’il s’est lui-même infligé par ses mauvais choix, l’ailier a eu le bonheur de signer dans sa franchise de cœur. Détenteur d’un contrat de deux ans à 9 millions de dollars, Josh Jackson semble enfin saisir l’importance de chacune de ses opportunités sous la tunique des Pistons.

En présaison, il tourne ainsi à 10 points, 3 rebonds et 2 passes de moyenne, avec un tir extérieur en nette amélioration, à 48% de réussite dont 54% à 3-points. Avec ses qualités athlétiques et sa longueur, l’ancien joueur des Suns et des Grizzlies semble avoir toutes les qualités en place pour percer pour de bon.

« C’est énorme pour moi de faire partie de cette franchise. J’étais fan des Pistons en grandissant, je venais toujours voir les matchs des Pistons quand ils étaient très, très bons. Je suis ici avec l’état d’esprit des équipes que je venais voir quand j’étais gamin pour gagner des matchs dans ma ville natale. »

Auteur d’une prestation réussie à 17 points et 7 rebonds la nuit dernière dans la victoire face à Washington, il confirme, match après match, qu’il n’est plus le chien fou de ses vertes années dans l’Arizona. Dwane Casey apprécie : « C’est une opportunité pour lui et il est en train d’en tirer avantage. Je suis content pour lui. »

Une occasion en or dans son équipe de coeur

À Detroit, Josh Jackson retrouve son basket mais il renoue aussi avec ses racines. Sa famille et ses proches sont présents à ses côtés pour le tenir sur le droit chemin. Une occasion en or qu’il ne veut pas gâcher.

« J’ai beaucoup de bonnes personnes autour de moi. Ma mère est là, ma grand-mère. Beaucoup de tantes et d’oncles qui continuent à me suivre et qui se sont occupés de moi, même quand j’étais parti. Je garde ma famille près de moi, c’est un cercle très soudé. Tous mes amis, ceux avec qui j’ai grandi, sont partis jouer à l’étranger ou sont en NBA comme moi. C’est plutôt facile pour moi de me concentrer sur ma saison. »

Dans sa troisième équipe en quatre saisons, Josh Jackson peut-il trouver de la stabilité dans sa ville natale ? Dwane Casey y croit, et prend l’exemple tout frais d’un autre « projet de reconstruction » réussi à Motown.

« Si vous enlevez le nom de Josh et que vous le remplacez par celui de Christian Wood, c’est la même chose. Tout le monde me disait de ne pas m’en mêler, de le laisser dans son coin. Mais moi, j’apprécie les gens qui sont revanchards, qui ont été oubliés, comme Josh l’a été. J’ai hâte de le coacher. Il nous donne de la longueur, de la taille sur plusieurs postes. »

Josh Jackson doit désormais non seulement réhabiliter son image tout en donnant le bon exemple à ses coéquipiers moins expérimentés. Un double défi qui peut paraître difficile à gérer pour celui qu’on a logiquement étiqueté comme instable en NBA. Mais ainsi que Coach Casey lui a exposé sa situation, ça passe ou ça casse…

« Christian vous le dira. Je l’avais prévenu : je suis dans une position facile, si tu ne te fais pas ta place ici, la prochaine équipe pour laquelle tu joueras, il faudra probablement que tu parles une autre langue. C’est ce que j’ai dit à Josh aussi : viens ici, fais ton boulot, sois un bon citoyen, un bon coéquipier et tu auras ta chance. On a une ardoise vierge ici. Parfois, certains gars ont besoin d’opportunités et on est là pour leur en donner. »

Quelques highlights de présaison

Ses highlights en G-League la saison passée

Josh Jackson Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2017-18 PHX 77 25 41.7 26.3 63.4 1.2 3.3 4.6 1.6 2.8 1.0 1.9 0.5 13.1
2018-19 PHX 79 25 41.3 32.4 67.1 0.8 3.6 4.4 2.3 2.7 0.9 2.2 0.7 11.5
2019-20 MEM 22 17 44.0 31.9 70.0 0.5 2.5 3.0 1.6 1.8 0.8 1.3 0.4 9.0
2020-21 DET 62 25 41.9 30.0 72.9 0.9 3.2 4.1 2.3 2.9 0.9 2.3 0.8 13.4
2021-22 * All Teams 51 16 40.0 25.4 71.4 0.4 2.4 2.8 1.1 1.7 0.5 0.9 0.4 6.4
2021-22 * DET 39 18 41.0 26.5 71.4 0.4 2.7 3.2 1.3 1.8 0.5 1.0 0.5 7.1
2021-22 * SAC 12 10 34.7 17.6 71.4 0.3 1.2 1.5 0.4 1.4 0.4 0.8 0.3 4.3
Total   291 23 41.6 29.2 68.0 0.9 3.1 4.0 1.8 2.5 0.9 1.8 0.6 11.3

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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