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Un accord de reprise globalement accepté ?

HoopsHype a interrogé plusieurs acteurs NBA sur la reprise de décembre. Tous soulignent un accord juste pour les joueurs et la ligue.

Les contours de la prochaine saison sont désormais définis. La Draft aura lieu le 18 novembre, la « free agency » deux jours après et le 1er décembre, les joueurs retrouveront les parquets avec l’ouverture des training camps. Avant, bien sûr, la reprise officielle le 22 décembre.

Il n’a fallu qu’un mois à la NBA pour passer du bouclage de la saison 2019-2020, mi-octobre avec le sacre des Lakers, à l’officialisation de la saison 2020-2021, avec ses 72 matches. Une prouesse acceptée par les joueurs même si un vétéran explique à HoopsHype qu’ils « n’avaient pas vraiment le choix ».

Un marché faussé jusqu’au retour à la normale ?

Nos confrères ont interrogé trois joueurs, trois dirigeants et autant d’agents pour qu’ils s’expriment sur cette reprise. Globalement, ils estiment que la NBA a fait de son mieux dans des conditions pas faciles. Notamment sur l’épineuse question du « salary cap », fixé à 109.1 millions de dollars (et la « luxury tax » à 132.6 millions).

« Je suis heureux qu’on soit resté à 109 millions », avance le vétéran déjà cité. « Personne ne voulait laisser filer cet argent. C’est bien mieux que 90 millions. Tout le monde est relativement protégé et on peut se faire de l’argent », énonce un autre joueur, qui sera en fin de contrat l’été prochain. « Au niveau du salary cap, c’est évident qu’on essaie d’atténuer l’impact financier pour la ligue dans son ensemble », précise un dirigeant de la conférence Est.

Un des agents sondés pense tout de même que c’est la « classe moyenne » de la ligue qui va souffrir de ce « salary cap » bloqué à 109 million de dollars. « Les équipes vont tenter de recruter le plus possible des vétérans, avec un salaire minimum ou des « mid-level exception ». Les agents vont chercher des contrats courts pour ensuite tester à nouveau le marché quand la ligue sera revenue sur des bases plus solides. »

Des joueurs en manque de rythme et d’autres moins fatigués

Dernier point abordé enfin : la récupération et la durée de la coupure avec la saison 2019-2020, seulement terminée depuis un mois. Ce qui inquiète les préparateurs physiques. Visiblement, pour un des dirigeants, c’est un faux débat qui ne concerne que les dernières équipes à avoir joué dans la « bulle ».

« Je pense que c’est exagéré, cette idée d’une coupure trop juste, car il y a tellement de joueurs qui n’ont pas joué depuis un bon moment. Quant aux Lakers, ils s’en fichent des premières semaines de compétition », explique-t-il.

« Davantage de blessures ? C’est le prix à payer », livre un joueur. « La date de reprise me semble la plus juste », analyse de son côté un agent. « La plupart des équipes n’ont pas joué depuis très longtemps. Si les joueurs ont bien utilisé leur repos, ils ont pu souffler et avoir des vacances. De plus, j’ai parlé à des joueurs qui étaient dans la bulle et ils disent qu’ils ne sont pas aussi fatigués qu’après une saison régulière classique. »

LEXIQUE

Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la prochaine saison, elle sera de 109 millions de dollars, au lieu des 115 prévus. Les franchises ont la possibilité de la dépasser lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou via des exceptions financières.

Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, l’an prochain, les franchises auraient normalement pu dépenser jusqu’à 132,6 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la luxury tax à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher et cette somme est reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont quant à elles pas payé la luxury tax.

Mid-level exception : enveloppe de 9.3 millions de dollars dont disposent pour recruter toutes les franchises NBA qui ne payent pas de luxury tax. Elles peuvent l’utiliser sur un ou plusieurs joueurs. Une équipe qui paye la luxury tax dispose seulement de 5.7 millions. C’est la punition pour être déjà au-dessus de la limite fixée pour la luxury tax… L’an passé, les Warriors avaient profité de cette somme pour recruter DeMarcus Cousins.

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