Ancien GM des Raptors aujourd’hui en charge de la sélection canadienne, Glen Grunwald continue de rassembler les troupes à sept mois du TQO, dernière chance pour une belle génération de participer aux Jeux Olympiques de Tokyo.
L’annonce de la reprise de la saison NBA fin décembre a été plutôt bien reçue, même si le calendrier des playoffs pourrait empiéter sur le rendez-vous de Victoria qui débutera le 29 juin, notamment pour les formations qui iront loin lors des phases finales à partir du 22 mai.
Quels joueurs ? Quel coach ?
Une inquiétude qui concerne les joueurs, mais aussi le coach, Nick Nurse, si les Raptors venaient à dépasser les demi-finales de conférence. Il serait alors remplacé par son assistant, Gordon Herbert, notamment passé par Pau-Lacq-Orthez et le Paris Basket Racing.
Si le Canada pourrait piocher parmi la vingtaine de ses représentants évoluant en NBA, Gren Grunwald n’exclut pas de récupérer quelques gros éléments évoluant en Europe afin de constituer une équipe compétitive, alors que Jamal Murray (Denver), Kelly Olynyk (Heat) ou Andrew Wiggins (Golden State), s’il se décide à venir en sélection, pourraient se retrouver dans le même cas que Nick Nurse.
« Nous avons un groupe solide de joueurs en Europe et dans le monde entier, que ce soit Dylan Ennis (Saragosse, ex-Monaco), Melvin Ejim (Buducnost), Kevin Pangos (Zenit Saint-Petersbourg), Kyle Wiltjer (Türk Telekom), a-t-il énuméré. Vous n’imaginez pas à quel point les joueurs qui ont vu « The Last Dance » (le doc sur Michael Jordan) ont été revigorés par le basket international. On apprécie vraiment ce que cette série a fait pour nous. Elle a donné aux gens l’envie de goûter aux Jeux olympiques. Quoi qu’il arrive, nous pensons que nous serons en mesure d’aligner une assez bonne équipe. Je suis assez confiant ».
A Victoria, le Canada devra sortir vainqueur du tournoi comprenant la Grèce, la Chine, l’Uruguay, la République Tchèque et la Turquie. Comme pour les Canadiens, les Grecs pourraient être contraints d’évoluer sans Giannis Antetokounmpo.