Nouveau coach des Rockets, Stephen Silas n’a pas eu la carrière de son père, Paul, qui a joué pendant plus de 15 ans en NBA avec trois titres de champion à la clé avant de se reconvertir dans le coaching. Mais depuis sa plus tendre enfance, le fiston a pu s’imprégner du jeu, à tel point qu’il a rapidement émis le souhait de s’investir en tant qu’entraîneur.
« Je me suis préparé à être entraîneur principal pratiquement toute ma vie, avait-il ainsi déclaré lors de la saison 2017-2018, quand il avait dû remplacer Steve Clifford pendant un peu plus d’un mois aux Hornets. « C’est ce à quoi je me suis préparé ».
Un rêve (enfin) devenu réalité
Le chemin a été long puisque Stephen Silas a débuté en tant qu’assistant lors de la saison 2000-2001 pour les Hornets alors coachés par son père qu’il a ensuite suivi à Cleveland (2003-2005). Il est ensuite passé par Golden State (2006-2010) avant de revenir à Charlotte pendant huit ans puis de filer aux Mavs, où il évoluait depuis deux ans.
Alors qu’il avait déjà postulé pour le poste de coach aux Rockets en 2016, lorsque la franchise texane avait choisi Mike D’Antoni, Stephen Silas ne partait pas vraiment confiant avant sa nouvelle audition, au contraire de son père.
« Il disait qu’il n’allait pas obtenir ce travail. Je lui ai répondu que ça allait venir, raconte Paul Silas dans le Houston Chronicle. Je savais que ça allait arriver pour lui. Ils voulaient le prendre. Il m’a dit : « Je ne pense pas que ça va arriver, papa ». J’ai répondu « Oui », et c’est ce qui s’est passé. Je suis très heureux. Je le savais parce que lorsque je l’ai eu comme assistant, il faisait de l’excellent travail. Et c’est ce qu’il va faire maintenant ».
Au delà du cadre sportif, Paul Silas est tout simplement fier de voir son fils accomplir son rêve de toujours. « Je suis juste très heureux que nous ayons réussi, ma femme et moi. Pour l’instant on ne bouge pas, mais dès qu’ils commenceront à s’entraîner là-bas, je lui ai dit qu’on viendrait depuis la Caroline du Nord pour le voir », a-t-il conclu.