Toutes les franchises gardent un œil sur l’annonce des « salary cap » et « luxury tax ». Elles espèrent que les chiffres ne vont pas trop souffrir de la crise et ainsi ne pas les mettre en situation périlleuse sur le plan financier.
Néanmoins, certaines formations sont en meilleure situation financière que d’autres. C’est le cas à New York, qui a assaini sa masse salariale au fil des années puis accumulé les contrats courts en 2019. Résultat : les Knicks pourraient avoir plus de 60 millions de dollars à dépenser cet automne.
Cette marge salariale serait également utile pour absorber des gros contrats lors de transferts. C’est ce que croient savoir nos confrères de SNY. Les dirigeants seraient prêts à récupérer des contrats lourds, dont les franchises ne veulent plus, si cela permet, dans le même temps, d’ajouter des jeunes talents ou des choix de Draft à leur effectif.
Plusieurs franchises pourraient vouloir dégraisser leur effectif, pour éviter de payer la « luxury tax », et c’est là que les Knicks voudraient en profiter en négociant habilement avec les équipes concernées.
Cela trancherait avec la philosophie de la saison passée où les Knicks ne voulaient pas adopter cette stratégie, afin d’éviter de se retrouver avec des joueurs qui ne souhaitaient pas être à New York. Mais depuis, crise oblige, la situation a évolué et la franchise a encore réalisé une saison décevante, manquant encore les playoffs.
LEXIQUE |
– Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la prochaine saison, elle était annoncée à 115 millions de dollars. Les franchises NBA ont la possibilité de la dépasser lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou via des « exceptions ».
– Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, l’an prochain, les franchises auraient normalement pu dépenser jusqu’à 139 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher, et les candidats au titre paient généralement chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars. Une somme reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont pas payé la « luxury tax ».