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Comment LeBron James a ramené les Lakers vers les sommets

En décrochant son quatrième titre et le 17e des Lakers, LeBron James a réussi son pari : remettre Los Angeles au sommet. Il aura eu besoin de deux ans et surmonté de nombreuses péripéties.

Miami, Cleveland ou Los Angeles : même combat, même résultat. Si les histoires sont toujours différentes, LeBron James a gagné partout où il est passé et à chaque fois, le trophée a validé un choix de carrière audacieux.

Les deux bagues de Miami ont balayé les doutes et les critiques suite à « The Decision ». Le titre de 2016 a brisé la malédiction du sport professionnel à Cleveland et permis à LeBron James de devenir une légende absolue dans l’Ohio. Quant à cette bannière décrochée avec les Lakers, elle vient après deux années d’intenses turbulences.

Homme de défis, la star voulait ramener les Lakers au sommet de la ligue. La franchise était privée de playoffs et de l’ivresse des Finals depuis trop longtemps. Vingt-sept mois après sa signature, Los Angeles est de nouveau la meilleure équipe de la NBA. LeBron James a réussi son pari. En un mot : monumental.

Une arrivée entre sobriété et ambition

Mémorable. Époustouflant. Inoubliable. Les qualificatifs ne manquaient pas pour décrire les playoffs 2018 de LeBron James. Pendant deux mois, l’ailier des Cavaliers avait enchaîné les grands matches, les paniers au buzzer et les conférences de presse passionnantes. Avec 34 points, 9.1 rebonds et 9 passes de moyenne, il est au sommet de son art au moment d’aborder l’été. Libre, il peut signer où il le souhaite. Comme en 2010 et 2014, la NBA est dans l’attente et sa décision va forcément provoquer un tremblement de terre.

Et c’est par un simple communiqué, très sobre et très court, que la nouvelle arrive : « LeBron James, quatre fois MVP de la NBA, trois fois MVP des Finals, et deux fois champion olympique, a accepté un contrat de 154 millions de dollars sur quatre ans avec les Los Angeles Lakers. »

Le meilleur joueur de sa génération rejoint l’une des franchises les plus mythiques et médiatiques de la NBA, qui a perdu de sa splendeur depuis la blessure au tendon d’Achille de Kobe Bryant en 2013 et sa retraite en 2016. Faire briller Los Angeles, pour LeBron James, bientôt 34 ans, c’est un dernier défi de taille.

Une première longue blessure qui tombe mal

Le 25 décembre 2018, les Lakers pointent à la quatrième place de la conférence Ouest. LeBron James et sa bande ont bien entamé la saison et s’installent comme une équipe solide, dangereuse même pour les favoris. Le test face aux Warriors, à Golden State, le soir de Noël est parfait pour se jauger et envoyer un message.

La victoire de Los Angeles, obtenue avec autorité, est probante. Les Lakers s’annoncent comme une des formations qu’il faudra surveiller et que personne ne voudra affronter au printemps. Sauf que pendant cette rencontre, LeBron James va se blesser aux adducteurs. Avec une telle blessure et vu ses antécédents positifs (très précautionneux avec son corps, il est peu sujet aux passages à l’infirmerie), on imagine une courte période d’absence.

Elle se transforme finalement en tunnel : 17 matches manqués d’affilée ! En son absence, les hommes de Luke Walton perdent 11 matches et tombent au classement. La saison des Lakers vient de prendre un mauvais virage…

Un transfert avorté qui plombe les Lakers

Le virage est mal engagé – Los Angeles est 9e quand LeBron James revient – mais les Californiens peuvent tenter une manœuvre pour redresser les choses. Ils essayent un pari fou : récupérer Anthony Davis, qui a demandé son transfert de New Orleans. Les rumeurs s’enflamment le jour du retour à la compétition de LeBron James, le 31 janvier 2019.

Magic Johnson et les dirigeants californiens semblent déterminés à faire tapis pour avoir dans leur effectif l’intérieur des Pelicans. Anthony Davis devient le centre de la NBA, les bruits de couloir viennent de partout et cela déstabilise de l’intérieur le groupe de Los Angeles.

« Avec huit propositions d’échanges différentes et votre nom qui est dans chacune… À chaque nouveau post sur Instagram, vous êtes dedans… Psychologiquement, vous en prenez sans doute un coup », avait avoué Rajon Rondo.

Le transfert, poussé par LeBron James et son camp, est avorté et les Lakers ont tout perdu : ils n’ont pas Anthony Davis et n’ont plus également la confiance de leurs jeunes joueurs, qui se savent sur un siège éjectable. Les défaites s’accumulent, notamment une gifle à Indiana (- 42 points) et les Lakers terminent la saison avec 37 victoires, dont seulement 17 entre le 26 décembre 2018 et le 9 avril 2019, sans playoffs.

Le départ de Magic Johnson plonge la franchise dans le dur

Sur le plan collectif, la première saison de LeBron James aura donc été un échec. Comme toujours, la star des Lakers a fait ses statistiques (27.4 points, 8.5 rebonds, 8.3 passes), mais il a été blessé comme jamais et a manqué les playoffs, une première depuis 2005. Le tableau pour 2018-2019 n’est déjà pas réjouissant, mais comme on est à Hollywood, il fallait bien conclure avec une fin d’épisode mémorable.

Le dernier soir de la saison régulière, le 9 avril 2019, Magic Johnson, les larmes aux yeux et devant les caméras de télévision, annonce qu’il quitte son son poste de président des Lakers alors qu’il n’avait prévenu personne en amont ! Neuf mois après avoir signé LeBron James, ce qui aurait dû être une excellente nouvelle, la franchise est toujours mal en point sur le plan sportif et aussi désormais dans ses bureaux.

Car dans la foulée du départ de Magic Johnson, ESPN dévoile les dysfonctionnements au sein des Lakers. Les agents auraient pris trop de place au sein de la franchise, leur influence serait néfaste. L’ambiance de travail est pesante et il existe une cacophonie entre les dirigeants et la famille Buss. Un grand ménage semble nécessaire.

Une connexion immédiate et efficace avec Anthony Davis

Finalement, le transfert manqué de janvier-février avec Anthony Davis se réalise enfin, pendant l’intersaison. Pour LeBron James, c’est une bénédiction. Non content d’avoir enfin pu se reposer dès avril après tant d’années éprouvantes physiquement, marquées par de très longues campagnes de playoffs, il reçoit le soutien de son ancien coéquipier de Team USA, avec lequel il a remporté la médaille d’or olympique à Londres en 2012.

Anthony Davis est l’un des meilleurs joueurs du monde et un proche, représenté également par Rich Paul, mais il est surtout totalement complémentaire de LeBron James. La relation technique entre les deux All-Stars est parfaite. LeBron James et Anthony Davis parlent le même basket et se trouvent les yeux fermés.

Ce duo a mis la conférence Ouest puis la ligue à ses pieds en quelques mois et rappelé aux fans des Lakers les belles heures du tandem Shaquille O’Neal – Kobe Bryant au début des années 2000. Et contrairement à leurs illustres aînés, pas de tension ni de jalousie à signaler au sein de cette relation fusionnelle qui lie deux générations.

Dans l’ombre de Kobe Bryant

Le choc. Le dimanche 26 janvier 2020, Kobe Bryant décède dans un accident d’hélicoptère, provoquant une secousse d’émotion mondiale. Les images de LeBron James, en larmes à la descente de l’avion après avoir appris la nouvelle, émeuvent. Les deux hommes avaient noué une relation d’amitié depuis l’arrivée de LeBron James dans la ligue, et le dernier SMS de Kobe Bryant était pour LeBron James : dans la nuit, il l’avait félicité de l’avoir dépassé au classement des meilleurs marqueurs de l’histoire. La venue de « LBJ » à Los Angeles ne pouvait que renforcer cette relation, déjà forte. Ils ont disputé les Jeux olympiques ensemble, partagé des All-Star Game et la star des Lakers venait donc de dépasser le « Black Mamba » au classement des meilleurs marqueurs de l’histoire.

Quelques jours après, l’émotion et la douleur étaient toujours palpables quand les Lakers ont retrouvé le chemin des parquets. Pendant la cérémonie, avant la rencontre face à Portland, LeBron James a pris la parole, laissant son petit papier pour improviser son discours. « Nous avons tous mal, nous avons tous le cœur brisé, nous sommes tous en deuil, mais nous sommes tous ensemble. Nous faisons tous partie d’une grande famille. Ce soir, nous célébrons un gamin arrivé ici à 18 ans, parti à la retraite à 38 ans, et devenu depuis trois ans sans doute le meilleur des papas. »

Depuis ce 26 janvier 2020, LeBron James ne cesse de rendre hommage à Kobe Bryant. En conférence de presse, sur le parquet, sur les réseaux sociaux, l’ombre de son ami, véritable icône à Los Angeles, n’est jamais loin. Même s’il n’est plus là, ce 17e titre NBA pour les Lakers porte indéniablement la marque du « Black Mamba ».

En première ligne sur la question sociale

Le décès de Kobe Bryant en janvier avait déjà fait basculer la saison NBA et celle des Lakers dans une dimension émotionnelle à part. Mais le Covid-19 et la mort de George Floyd vont rendre cet exercice 2019-2020 encore davantage singulier. Entre mars et juillet, la saison est suspendue et pendant de longues semaines, personne ne savait vraiment si la campagne NBA allait se terminer ou non.

Puis, fin mai, la mort de George Floyd bouleverse les États-Unis et provoque un puissant mouvement de contestation sociale. Le slogan « Black Lives Matter » devient un phénomène planétaire et LeBron James est en première ligne.

« Quand on est noir, ce n’est pas un mouvement », avait-il affirmé, après avoir posé un genou un terre pour le premier match de reprise dans la « bulle ». « C’est un style de vie. Quand on se lève, et qu’on est noir, c’est la vie de tous les jours. Cela ne devrait pas être un mouvement. Cela devrait être un style de vie. C’est ce que nous sommes. Je n’aime pas le terme « mouvement » car malheureusement, aux États-Unis et dans la société, il n’y a pas de foutu mouvement pour nous. Il n’y pas de mouvement. »

Sensible au question de justice sociale et alors que l’élection américaine du 3 novembre se rapproche, LeBronJames lance « More Than A Vote », une association qui a pour mission de convaincre les noirs américains d’aller voter. Des fonds sont alloués pour recruter du personnel, afin de tenir les bureaux de votes, ou pour permettre à des anciens individus incarcérés de récupérer leur droits, pour ainsi voter.

Meilleur passeur de la NBA, il redevient le monstre des playoffs

Le combat social mené par LeBron James en dehors des parquets n’altère en rien ses performances sur les terrains. Toujours aussi complet, meilleur passeur de la saison régulière, le joueur des Lakers sait sortir de grandes prestations quand cela est nécessaire pour son équipe. Portland, Houston et Denver sont écartés en seulement cinq matches et à chaque fois, il met ses 27 points et flirte avec le triple-double.

En Finals (sa dixième en carrière !) contre le Heat, il est plus régulier qu’Anthony Davis et remporte logiquement le trophée de MVP des Finals avec 29.8 points, 11.8 rebonds et 8.5 passes décisives de moyenne, à 59% de réussite, dont 47% à 3-points ! Quatre trophées de MVP des Finals, qui dit mieux ? Dans l’histoire, uniquement Michael Jordan (6).

Champion NBA avec trois équipes différentes (il est le seul avec Danny Green, John Salley et Robert Horry à pouvoir en dire autant), LeBron James accumule les statistiques, les chiffres et les records. Après 17 saisons dans la NBA, il est le meilleur marqueur, intercepteur et deuxième passeur de l’histoire des playoffs. Personne n’a gagné plus de matches ou marqué plus de paniers et de lancers-francs en playoffs que lui également. En Finals, aucun joueur n’a réalisé plus de triple-double (11) et il reste le deuxième marqueur, passeur et intercepteur de l’histoire des Finals.

Bien qu’il fonce vers ses 36 ans (il les aura en décembre prochain), l’âge n’a semble-t-il pas encore d’effet sur lui. Avec Anthony Davis à ses côtés, la star des Lakers peut encore viser très haut. Avec sans doute le doublé pour 2021 déjà dans un coin de sa tête. LeBron James a encore faim, il aurait déjà l’ambition de disputer les Jeux olympiques en 2021 pour remporter une troisième médaille d’or, afin de grossir encore davantage un palmarès qui fait de lui une des plus grandes légendes de l’histoire du basket.

LeBron James Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2003-04 CLE 79 40 41.7 29.0 75.4 1.3 4.2 5.5 5.9 1.9 1.7 3.5 0.7 20.9
2004-05 CLE 80 42 47.2 35.1 75.0 1.4 6.0 7.4 7.2 1.8 2.2 3.3 0.7 27.2
2005-06 CLE 79 43 48.0 33.5 73.8 1.0 6.1 7.0 6.6 2.3 1.6 3.3 0.8 31.4
2006-07 CLE 78 41 47.6 31.9 69.8 1.1 5.7 6.7 6.0 2.2 1.6 3.2 0.7 27.3
2007-08 CLE 75 40 48.4 31.5 71.2 1.8 6.1 7.9 7.2 2.2 1.8 3.4 1.1 30.0
2008-09 CLE 81 38 48.9 34.4 78.0 1.3 6.3 7.6 7.3 1.7 1.7 3.0 1.2 28.4
2009-10 CLE 76 39 50.3 33.3 76.7 0.9 6.4 7.3 8.6 1.6 1.6 3.4 1.0 29.7
2010-11 MIA 79 39 51.1 33.0 75.9 1.0 6.5 7.5 7.0 2.1 1.6 3.6 0.6 26.7
2011-12 MIA 62 38 53.1 36.2 77.1 1.5 6.4 7.9 6.2 1.6 1.9 3.4 0.8 27.2
2012-13 MIA 76 38 56.5 40.6 75.3 1.3 6.8 8.0 7.3 1.5 1.7 3.0 0.9 26.8
2013-14 MIA 77 38 56.7 37.9 75.0 1.1 5.9 6.9 6.3 1.6 1.6 3.5 0.3 27.1
2014-15 CLE 69 36 48.8 35.4 71.0 0.7 5.3 6.0 7.4 2.0 1.6 3.9 0.7 25.3
2015-16 CLE 76 36 52.0 30.9 73.1 1.5 6.0 7.4 6.8 1.9 1.4 3.3 0.6 25.3
2016-17 CLE 74 38 54.8 36.3 67.4 1.3 7.3 8.6 8.7 1.8 1.2 4.1 0.6 26.4
2017-18 CLE 82 37 54.2 36.7 73.1 1.2 7.5 8.7 9.1 1.7 1.4 4.2 0.9 27.5
2018-19 LAL 55 35 51.0 33.9 66.5 1.0 7.4 8.5 8.3 1.7 1.3 3.6 0.6 27.4
2019-20 LAL 67 35 49.3 34.8 69.3 1.0 6.9 7.8 10.2 1.8 1.2 3.9 0.5 25.3
2020-21 LAL 45 33 51.3 36.5 69.8 0.6 7.0 7.7 7.8 1.6 1.1 3.7 0.6 25.0
2021-22 LAL 56 37 52.4 35.9 75.6 1.1 7.1 8.2 6.2 2.2 1.3 3.5 1.1 30.3
2022-23 LAL 55 36 50.0 32.1 76.8 1.2 7.1 8.3 6.8 1.6 0.9 3.2 0.6 28.9
2023-24 LAL 71 35 54.0 41.0 75.0 0.9 6.4 7.3 8.3 1.1 1.3 3.5 0.5 25.7
Total   1492 38 50.6 34.8 73.6 1.2 6.3 7.5 7.4 1.8 1.5 3.5 0.7 27.1

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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