L’élection pour le Coach Of The Year peine à distinguer un candidat archi favori.
Selon nous, Doug Collins, Gregg Popovich, Doc Rivers, Tom Thibodeau, Nate McMillan et Rick Carlisle sont tous des prétendants crédibles et logiques.
Basket USA ne disposant d’aucun droit de vote, on en restera au cap des pronostics. Idem pour Rick Adelman qui peut uniquement se contenter de donner son opinion. Pour le coach des Rockets, son confrère texan de Fort Alamo mérite le Graal.
« Pop fait un super boulot cette saison. Avec le bilan des Spurs, il est Coach Of The Year, il n’y a aucune d’hésitation de ma part. L’alchimie qu’il a réussie à instaurer, le collectif et le jeu développé, ça mérite le trophée« , assure l’ancien gourou des Kings, jamais récompensé même aux heures les plus glorieuses de C-Web, Divac, Bibby et la bande de showmen du Capitol californien.
« Ils sont toujours la meilleure équipe de la ligue, leur jeu est efficace et surtout l’entente entre Parker et Ginobili est exceptionnelle. Et ça, c’est la réussite de Pop. Avec ces deux playmakers, ils sont très difficiles à défendre. Les role players font leur boulot, l’adresse à trois points est bonne car ils saisissent la moindre brèche chez vous », poursuit Adelman.
Malgré ses quatre titres, Pop’ n’a été récompensé qu’à une seule reprise, en 2002-2003. Autant que Phil Jackson, Sam Mitchell et Mike Brown. Cherchez l’erreur !
Mais il y a pire que Popovich et Jackson : Jerry Sloan a quitté la NBA sans jamais être récompensé…