Omniprésents médiatiquement, les Celtics champions en 2008 préservent leur fonds de commerce en forçant le trait, chacun dans leur genre. L’embrouille entre la majorité de l’équipe et Ray Allen permet ainsi à tout ce beau monde de faire ce qu’il aime le plus : donner son avis en multipliant les anecdotes.
Kendrick Perkins en est le maître, il le fait sur tout, tout le temps. Pour autant, le pivot dévoile seulement aujourd’hui sur l’antenne de SiriusXM l’origine de l’embrouille entre Rajon Rondo et Ray Allen. Car si la plupart de ses coéquipiers en ont voulu au shooteur de partir chez l’ennemi Miami en 2012, le malaise avec le meneur de jeu était, et tout le monde s’en doutait, bien plus profond. La faute (indirecte) à un certain Chris Paul…
Car en 2011, ce dernier veut quitter les Hornets, et les Celtics sont une des équipes qui pensent à le récupérer.
« Ce sujet est arrivé sur la table : et si on transférait Rondo pour avoir CP3 ? KG et Paul ont dit : ‘Non, on ne va pas faire ça, aussi fort soit CP, on vient de gagner un titre avec Rajon, il nous donne tout ce dont a besoin.’ Ray a dit : ‘Non, on doit le faire’. Rondo a fini par le savoir et c’était terminé. »
Si c’est vrai, on peut en effet comprendre le malaise.
« Et Rondo n’a jamais oublié ça » assure Kendrick Perkins, les C’s ayant pourtant essayé de crever l’abcès à l’époque : « On ramenait des gants de boxe à la salle et on les faisait se battre. » Ça n’a pas marché.