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Penny Hardaway furieux contre cette G-League qui lui a piqué Jalen Green

L’entraîneur de l’université de Memphis, où le meilleur lycéen du pays devait s’engager, estime que la concurrence entre G-League et NCAA est déloyale.

Plus encore que la NCAA, c’est la fac de Memphis et son entraîneur Penny Hardaway qui se mordent les doigts après le départ de Jalen Green pour la G-League : le meilleur lycéen du pays, MVP du dernier championnat du monde U17, devait s’engager avec les Tigers avant de céder à l’appel du monde professionnel. Une nouvelle qui ne passe pas chez l’ancien All-Star, furieux après la G-League.

« Je peux me tromper, mais je ne crois pas que la G-League ait été conçue pour empêcher des jeunes garçons qui veulent rejoindre l’université d’y aller » bouillonne-t-il dans les colonnes du Commercial Appeal. « Je pensais qu’ils allaient être la meilleure option pour ceux qui ne veulent absolument pas jouer à la fac. Mais obliger des joueurs à annuler un engagement qu’ils ont déjà signé, continuer à parler aux parents, c’est presque du tampering. Je ne suis vraiment pas d’accord avec ça. » 

« S’ils ne continuent pas d’avancer dans cette direction, les joueurs prendront 300 000, 400 000, 500 000 dollars pour jouer cinq mois au basket plutôt que d’aller en cours »

Sauf que le nerf de la guerre, l’argent, pèse trop lourd dans la balance. À juste titre d’ailleurs : ces jeunes joueurs qui génèrent des millions de dollars veulent leur part du gâteau.

« La NCAA doit faire la même chose que la G-League, aller dans cette direction, permettre aux gamins de se faire de l’argent avec leur nom et leur image »

Les décisions de Jalen Green, d’Isaiah Todd et Daishen Nix auront eu le mérite de le faire comprendre à la NCAA, qui s’est engagée cette semaine à soutenir le projet autorisant des sportifs universitaires à signer des contrats et être rémunérés, grâce leurs noms, leur images ou leurs représentations, à partir du moment où leur université n’est pas impliquée. Ce n’est pas le salaire que propose la « Select Team » en G-League, mais c’est un premier pas.

« La NCAA doit faire la même chose que la G-League, aller dans cette direction, permettre aux gamins de se faire de l’argent avec leur nom et leur image » assure Penny Hardaway. « Je suis favorable à ça, parce que ça nous aide, nous les coachs, à nous battre avec la G-League ou les clubs à l’étranger. Ça offre une chance aux gamins de se faire de l’argent. La fac, ça reste la meilleure expérience de ma carrière. »

Un dernier argument qui ne suffira pas si la NCAA ne se met pas à la page : il y a urgence à régir.

« Ça changera notre manière de recruter si la NCAA ne fait rien. S’ils ne continuent pas d’avancer dans cette direction, les joueurs prendront 300 000, 400 000, 500 000 dollars pour jouer cinq mois au basket plutôt que d’aller en cours. La NCAA doit prendre des mesures pour leur faire comprendre qu’on les veut à l’université. » 

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