On peut dire sans trop hésiter que l’affiche de la nuit a tenu ses promesses. Ce match, marqué par ce duel à distance entre deux des sensations de leur génération, Luka Doncic et Zion Williamson, a d’ailleurs dû filer jusqu’en prolongation. Une issue logique tant les deux équipes ne se sont pas lâchées de la soirée.
L’écart le plus significatif ? 11 unités en faveur de Dallas (45-34), dans le second quart-temps. À ce stade, les Mavs s’appuient sur l’adresse insolente de Seth Curry, chaud tout au long de la partie. Son adresse va inspirer nombre de ses coéquipiers, à l’instar de Tim Hardaway Jr. ou d’un autre homme de banc performant, surtout en seconde période, Delon Wright.
Zion contré plus d’une fois
Pas toujours adroit derrière l’arc, mais pas moins dominant dans le jeu dans l’ensemble, Kristaps Porzingis alimente lui aussi le compteur collectif (22 !). Sa taille est un véritable casse-tête pour la défense des Pelicans. Elle l’est également pour un Zion Williamson contré plus d’une fois sous le cercle. Principalement défendu par Maxi Kleber, le rookie, qui joue son premier « back-to-back » en carrière, alterne entre les phases de domination et les séquences où il s’empale, tête baissée, sur la défense adverse.
Parée à bondir sur Zion et les autres, la paire Kleber – Porzingis s’offre ainsi… 10 contres ! Les intérieurs texans sont en revanche impuissants devant le festival du meilleur shooteur de la soirée, Lonzo Ball qui, avec son 7/11 de loin, égale un record en carrière.
À l’entame du dernier quart-temps, aucune des deux équipes n’a encore pris l’ascendant sur l’autre (87-85). Il faut attendre la toute fin de match pour s’imaginer les Pelicans prendre la main, derrière un Brandon Ingram costaud dans le « money time ». L’ancien Laker rentre un tir primé puis un gros tir ligne de fond, très contesté, pour offrir trois points d’avance à son équipe (106-109) à moins de deux minutes de la fin.
Le miracle Nicolo Melli !
Mais avec un Luka Doncic qui décale Seth Curry dans le corner, Dallas reprend pourtant, à son tour, trois unités d’avance dans la foulée. À 10 secondes du terme, NOLA semble devoir rendre les armes quand Nicolo Melli sort littéralement de nulle part pour arracher la prolongation (112-112) sur un tir primé hautement improbable devant Kristaps Porzingis. C’est carrément son seul tir du match !
Ce même Kristaps Porzingis, qui manque le tir au buzzer, se rachète dans les cinq minutes supplémentaires. D’abord sur un « jumper » en cœur de raquette, puis en dunkant après une nouvelle offrande de Luka Doncic sur le « pick ». Peu en vue dans le « money time » d’avant prolongation, le Slovène domine cette fois son sujet en envoyant un gros « step-back » à 3-points avant de réaliser un festival de dribbles pour ouvrir un tir à Maxi Kleber, puis de volleyer un rebond offensif.
Cette fois-ci, les Pelicans doivent s’incliner alors que Luka Doncic, cinq jours après son 21e anniversaire, signe déjà son 22e triple-double en carrière, effaçant Jason Kidd des tablettes dans le Texas. Victoire des Mavs (38 victoires – 25 défaites) qui enchainent avec la réception des Grizzlies vendredi. Les Pelicans (26 victoires – 36 défaites), qui perdent leur troisième match de rang et voient leurs chances de playoffs se réduire, accueillent le Heat le même soir.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.