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L’expérience ultime de Mike D’Antoni ?

Les Rockets peuvent-ils jouer le titre avec une rotation de joueurs qui ne dépassent pas deux mètres ? C’est peut-être le pari fou de Mike D’Antoni et son GM, Daryl Morey…

Après quelques matchs d’expérimentation, les Rockets ont donc bien décidé de transférer Clint Capela (et Nene Hilario) pour recruter un ailier, Robert Covington. Houston n’en a peut-être pas terminé avec ses manœuvres mais il semble clair que Mike D’Antoni est globalement prêt à se passer d’un pivot pour tenter d’aller décrocher le titre.

PJ Tucker en mode Draymond Green

Pense-t-il vraiment pouvoir le faire avec une rotation de joueurs à moins de 2 mètres sous la toise ?

« Oui, je l’ai imaginé », répond-il à The Athletic sur l’utilisation à long terme de cet « ultra small ball ». « Je pense que c’est possible. Quel était le meilleur cinq lors des cinq dernières années ? Le « Death Lineup » avec Draymond Green et son 1m96 ou 1m98 au poste de pivot. »

L’idée, dans le Texas, c’est donc de miser à fond sur le « The Tuck-wagon Lineup », où PJ Tucker joue le rôle de Draymond Green comme pivot. Une lineup efficace, et déjà utilisé par Mike D’Antoni en playoffs, mais sur de courtes séquences. Là, on parle d’une utilisation extensive sur toute la fin de saison, plus les playoffs…

Est-on toujours hanté par les échecs répétés face aux Warriors du côté de Houston, et ces matchs où Clint Capela n’arrivait pas à peser face à Draymond Green et devenait inutilisable ? Ces dernières années, le GM Daryl Morey ne cachait pas qu’il était « obsédé » par Golden State. Désormais, la quête du titre passera par Los Angeles (Lakers et/ou Clippers), Denver ou Utah à l’Ouest. Miser aussi ostensiblement sur cet « ultra small ball », c’est ne pas craindre les intérieurs de ces équipes, et penser que tout se jouera sur les extérieurs.

Certes, Rudy Gobert a du mal face aux Rockets, et les Clippers n’ont pas d’intérieur dominant poste bas, Ivica Zubac étant toujours utilisé à doses homéopathiques alors que Montrezl Harrell brille surtout sur pick-and-roll.

Étirer les défenses pour aider Russell Westbrook et James Harden

Mais qui pourra tenir Nikola Jokic sur la durée d’une série ? Ou les géants des Lakers : Anthony Davis, JaVale McGee et Dwight Howard ? C’est un énorme pari, peut-être davantage basé sur le plan offensif. Car écarter le terrain avec cinq joueurs en périphérie est peut-être la clé pour le duo Russell Westbrook – James Harden…

« Le plus important, c’est Russell », confirme Mike D’Antoni. « Comment on peut utiliser ce qu’il fait le mieux, et lui permettre d’aller au cercle ? Comment on capitalise sur ça à 100% ? Parfois, on peut avoir peur d’essayer. Après le match face à Utah, je me suis dit qu’il fallait essayer, qu’il fallait tenter, voir à quoi ça ressemblait. Nous avons une équipe unique, différente. Certains peuvent dire que c’est farfelu, mais non. C’est faisable et je pense qu’on va s’améliorer, et qu’on va progresser défensivement. Il faut simplement surveiller les points sur rebond offensif. Parce que si vous nous critiquez, ne dites pas qu’on a été battus de 25 rebonds. Cette stat ne compte pas. Par contre, s’ils marquent 8 points de plus au rebond offensif, ok, je comprends cette critique. »

Une critique réelle puisque sur les cinq derniers matchs, les Rockets ne prennent que 44.5% des rebonds, la pire marque de la ligue, et qu’ils sont 25e en termes de points encaissés sur rebond offensif, avec 14 par match.

Une évolution qu’on retrouve aussi à Dallas

La défense poste bas, les rebonds… Il y a d’énormes points d’interrogation dans cette stratégie extrême tentée par Houston. Mais elle se base sur des éléments tangibles. Car quel est l’effet majeur de la « révolution du 3-points » qu’on observe en NBA depuis quelques années ? On est forcément tenté de répondre que c’est l’explosion du nombre de 3-points par match, mais l’effet le plus important, c’est bel et bien l’ouverture des raquettes adverses.

Une ouverture qu’on visualise bien sur les schémas de Bo McCready, l’adresse à 3-points n’ayant quasiment pas bougé (35.5% aujourd’hui contre 35.9% lors de la saison 2012-2013), tandis que l’adresse à 2-points a fait un énorme bond (52.0% aujourd’hui contre 48.3% il y a sept ans). Comme le terrain est de plus en plus étiré, le panier est de plus en plus difficile à défendre, et il est plus facile de marquer dans la raquette adverse.

Conséquence : la valeur d’un 2-points a presque rattrapé celle d’un 3-points, la différence n’étant plus que de 0.025 point par shoot, alors qu’elle était encore de 0.1 point il y a six saisons. En NCAA, il n’y a même plus de différence.

Dans un autre coin du Texas, on a également misé sur cette évolution, en jouant à cinq sur les extérieurs, pour permettre à Luka Doncic d’attaquer le cercle en limitant au maximum les aides, et en lui permettant de les punir.

Sauf qu’on le fait avec un Kristaps Porzingis de 2m21, mais l’idée offensive est globalement la même…

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