Déjà auteur d’un triple double il y a quelques jours dans la victoire des Illawarra Hawks face à Cairns Taipans (32 points, 11 rebonds, 13 passes et le 3-points décisif pour envoyer le match en prolongation), devenant ainsi le plus jeune joueur de la NBL à enregistrer une telle performance, LaMelo Ball a récidivé dès hier (cette fois lors d’une défaite de son équipe contre les New Zealand Breakers) avec 25 points, 12 rebonds et 13 passes.
Deux triple double de suite, une performance seulement réalisée trois fois avant lui en NBL, et largement suffisante pour susciter encore plus de bruit autour du meneur de 18 ans. S’il présente toujours de nombreuses scories dans son jeu, sur les plans physique et défensif, ou au niveau de l’adresse (37%) et dans son jugement, il impressionne toujours par sa vision du jeu et ses passes en sortie de dribble.
« Ce que je vois est digne de la NBA », a récemment commenté le coéquipier de Ball et ancien joueur NBA, Aaron Brooks, auprès du Bleacher Report. Son intelligence de jeu est incroyable. Il n’y a pas de doute à ce sujet : il est prêt pour la NBA. Son potentiel est tellement élevé. »
Surtout, LaMelo Ball semble avoir gagné en maturité depuis ses difficultés en Lituanie. Dans un environnement culturel certes plus proche des États-Unis, dans un pays dont il comprend notamment la langue, et aux côtés de vétérans chevronnés, il s’est totalement investi dans sa nouvelle vie australienne.
Totalement intégré à la vie de son équipe
« Il me rend joyeux et énergique. C’est un très bon trait à avoir lorsque vous traversez les difficultés d’une saison professionnelle », a confié David Andersen, l’ancienne star des circuits européens, également passée par Houston, New Orleans ou encore Toronto.
Scruté de toutes parts en Australie, signant des dizaines d’autographe après les rencontres, accosté au quotidien pour des selfies, LaMelo Ball parvient tout de même à se concentrer sur son seul et unique objectif, la NBA : « Toute ma vie, j’ai eu le sentiment que j’étais destiné à la NBA », dit-il d’ailleurs.
Alors que les scouts ne vont pas tarder à affluer, profitant d’un calendrier qui permettra de le voir plusieurs fois de suite, la question posée par The Athletic est de savoir s’il va disputer l’intégralité de la saison australienne ou s’arrêter précocement, par crainte d’une blessure, s’il est convaincu d’être sélectionné haut lors de la prochaine Draft. D’après le joueur et son club, relayés par Bleacher Report, il ira jusqu’au bout, d’autant qu’ESPN rapporte que de nombreuses franchises doutent encore de l’état d’esprit du joueur… et de son entourage.