Tony Parker a laissé deux gestes à la postérité : le « teardrop » et le « spin move »

On les compte sur les doigts des deux mains, ceux qui peuvent se vanter d’avoir laissé un « signature move » à la postérité comme Michael Jordan, Kareem Abdul-Jabbar ou Dirk Nowitzki. Tony Parker fait partie de ceux là, et on peut même lui accorder deux moves : le « teardrop » et le « spin move ». L’ancien meneur des Spurs n’est pas le premier à utiliser ces deux gestes, mais il est celui qui va en faire de véritables armes de destruction pour frapper dans la raquette. « J’étais petit et frêle et il fallait bien que je trouve un moyen de shooter au-dessus des grands » raconte-t-il. « C’est venu naturellement, et c’était je pense, vu ma vitesse, le meilleur shoot possible. »

La particularité du « teardrop » de Tony Parker, c’est qu’il ne le fait pas « à la cuillère » comme certains mais avec la main derrière le ballon, comme un shoot classique, et non en dessous comme pouvait le faire Clyde Drexler.

Gregg Popovich : « Son équilibre a toujours été un mystère pour moi »

Damian Lillard le maîtrise aussi, et c’est devenu un geste de plus en plus utilisé par des meneurs de jeu comme Stephen Curry ou Trae Young récemment. Pour Chip Engelland, le célèbre spécialiste du tir aux Spurs, c’est le vrai « signature move » de Tony Parker car ça demande du toucher, de la lecture du jeu et de la vitesse. Manu Ginobili raconte d’ailleurs qu’il a voulu imiter ce geste mais qu’il n’y arrivait pas.

Pour d’autres, le vrai « geste signature » de Tony Parker, c’est le « spin move ». Là encore, d’autres joueurs l’ont fait avec lui, mais personne ne le maîtrisait comme lui, et encore aujourd’hui, personne n’a pris le relais.

Par sa vitesse et son équilibre, Tony Parker enrhumait son défenseur pour finir en layup. « Ce qui m’impressionne, c’est son changement de direction » confie Gregg Popovich. « Il dribble dans une direction, et il tourne dans l’autre, et son équilibre a toujours été un mystère pour moi« .