Toujours consultant TV pour les Hawks, Dominique Wilkins, reconnu comme l’un des plus grands dunkeurs de l’histoire de la ligue et 13e meilleur marqueur de l’histoire de la ligue, s’est exprimé sur la NBA de son temps et l’évolution du jeu. Jamais le dernier pour expliquer que « C’était mieux avant », il a notamment été invité à évoquer le changement physique des joueurs, pointant du doigt le paradoxe d’une NBA composé de joueurs plus costauds mais également devenue plus « soft » à ses yeux.
« Les joueurs ont clairement changé, mais la dimension physique est aussi différente », a-t-il noté dans l’Advance Local. « Les ailiers et les intérieurs ne se rentrent plus dedans comme avant. C’est devenu un jeu plus hybride. Ces gars sont plus des businessmen que des joueurs de basket ».
Quand le respect se gagnait avec les coudes
La pique est sévère mais l’illustration exposée ensuite par Dominique Wilkins démontre clairement le fossé entre sa NBA des années 80 et celle d’aujourd’hui, même si on a pu compter sur les Sixers et les Wolves cette nuit pour mettre un peu d’ambiance.
« Une fois, j’ai dunké sur Darry Dawkins. Sur l’action suivante, lorsque je suis revenu en défense, il m’a mis un coup de coude dans la poitrine. Il m’a intimé de me relever, et je suis juste resté allongé. Il m’a dit : « Tire tes lancers et ne refais plus jamais ça ». Ça m’a forcé à le respecter. La ligue était comme ça à cette époque. On savait se faire respecter ».
Malgré cet épisode, Dominique Wilkins a assuré qu’il n’avait jamais eu peur de personne avant d’entrer sur un parquet. Seul Bernard King par son jeu ultra-complet, parvenait à le faire vaciller. « Je ne pouvais pas dormir la nuit avant de jouer contre Bernard King » a-t-il confié. « C’était une machine, un joueur complet. Avec Larry Bird, c’est le seul joueur qui a scoré plus de 40 points contre moi ».