En quête d’une rivalité, les Nets et les Knicks se chauffent…

Sous les yeux d’un parterre de stars comme Spike Lee, Aaron Judge, CC Sabathia, Tracy Morgan, Alicia Keys, Swizz Beat ou encore Fat Joe, les Nets et les Knicks ont posé les bases d’un embryon de début de rivalité avec une rencontre à suspense, mais aussi électrique avec plusieurs accrochages. Dont un qui a mis aux prises Kyrie Irving avec la moitié des Knicks, tandis que Taurean Prince jouait les gardes du corps.

« Maintenant que les Nets sont à Brooklyn, c’est encore plus sympa. On joue, on entend les sifflets, on voit les fans des Knicks. C’est du tout bon » expliquera au New York Post un Kyrie Irving carrément sifflé aux lancers-francs, alors que le match avait lieu à Brooklyn. « C’était davantage une rivalité sous-jacente quand ils étaient dans le New Jersey. Maintenant, c’est comme si c’était la bataille pour savoir qui dirige New York City ».

Côté New York, on compense l’absence de fonds de jeu par de la combativité, et de ce côté-là, les fans sont servis avec Marcus Morris et Bobby Portis, jamais les derniers pour tenter d’intimider les adversaires. Des fans venus en masse pour réaffirmer que les Knicks restent l’équipe de la ville, alors même que la direction avait décidé de distribuer 10 000 maillots de Kyrie Irving au public !

Le nombre de fans des Nets augmente chaque année

« C’est comme si on leur avait balancé au visage : Kyrie est avec nous, ha ha ha ! » explique Jarrett Allen. « Je pense que ça pèse un peu sur eux, et en plus on a gagné… Ils vont être avides de revanche au prochain match ».

Pour Joe Harris, les Nets commencent à se créer un vrai public de supporters. Ce ne sont plus uniquement des curieux, et au fil des années, l’ambiance monte d’un cran, même si l’an passé, le taux de remplissage du Barclays Center restait parmi les moins bons de la NBA. Une situation qui rappelle celle des Clippers et des Lakers, alors que plus de 30 ans après leur arrivée à Los Angeles, les Clippers ont toujours autant de mal à s’implanter.

« Au fil des années, depuis que je suis là, on sent un changement » assure le shooteur de Brooklyn. « La « fan base » augmente chaque année. C’est comme s’il y avait de plus en plus de gens de Brooklyn qui s’identifient aux Nets. Quand je suis arrivé ici, c’est comme si on avait été greffés ici, avec des fans qui venaient d’ici ou là. Mais la base de supporters se solidifie et on l’a vu en playoffs l’année dernière. Et vu ce qu’on a fait à la free agency et le buzz créé, le nombre de fans va continuer de grandir ».

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