Depuis vendredi matin, Basket USA est à Los Angeles grâce à son envoyé spécial Benjamin. En l’occurrence moi-même. L’occasion pour nous de vous faire vivre l’événement comme si vous y étiez. Avant de me faire arroser par une pluie diluvienne pour mourir d’ennui devant une parodie de match le soir même, je me suis dit que quelques images d’une matinée finalement plus instructive et ludique, ajouteraient un goût d’authenticité.
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Au Convention Center, 10h26, le public n’est pas encore admis. La Jam Session est prête, vide de toute âme. Dans deux heures, ce sera la folie. Quelque 100 000 personnes sont attendues au total sur l’ensemble du week-end à cette grande fête commerciale du basket made in NBA. |
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Brandon Jennings se prête avec aisance et plaisir au Media Day sur le parquet du Center Court de la Jam Session. Natif de la Cité des anges, le meneur des Bucks oublie pour trois jours une saison pour l’instant décevante, individuellement et collectivement. |
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Derrick Favors n’est pas du genre bavard. Il est même carrément insipide et soporifique. D’ailleurs, le rookie des Nets n’a pas fait un carton auprès de nos confrères. Pas très entouré l’ancien Yellow Jacket, à l’image du jeu de son équipe. Bon allez, on dira qu’il était mal réveillé, présomption d’innocence oblige. |
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Anti thèse de Favors, DeJuan Blair a bien fait marrer l’assistance. Avec sa gueule de repris de justice, le pivot des Spurs est un vrai faux méchant, marrant sous ses airs de simplet tête en l’air. Authentiquement sympa l’heureux protagoniste d’un match qu’il marquera de son empreinte. |
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Hollywood, oubliez Rick Fox et ses gabegies artistiques, voici Landry Fields aka Golden Smile. Le rookie des Knicks a raté une carrière, en attendant peut-être une reconversion dans le cinéma ou la télévision. Devant les caméras, Fields est à l’aise comme un as du stand up sur scène. |
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John Wall sait danser, il est moins convaincant face à la presse. Vous me direz, certaines questions ne donnent pas vraiment envie de forcer sa nature. Mais le n°1 de la draft 2010 n’a pas non plus fait beaucoup d’efforts: sourires un brin forcés, réponses minimalistes. Sa passe pour Blake Griffin pour LE alley-oop de la soirée fera oublier cette sortie médiatique ratée. |
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Le Media Day post entraînement du vendredi matin, c’est un peu le Farmers Market de Santa Monica. Les produits sont étalés, ils portent beaux, vous n’avez plus qu’à choisir. Par contre, là pas sûr que tous soient Bio. |
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Pendant que Chris Webber livre quelques confidences…. |
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Les débutants et deuxièmes année font « mumuse » après un entraînement aussi crevant que le match du soir. |
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11h15, il est temps de remonter dans le bus pour rentrer à l’hôtel. |