En ce 17 février béni des Dieux du ballon orange, il était dit que Chicago serait gâté. Jour de naissance de leur idole historique, il se pourrait bien que son successeur dans les cœurs de la ville venteuse soit également de la race des plus grands.

Derrick Rose inscrit 42 points pour infliger leur 10ème défaite à de très bons Spurs (105-94). Mais face à un Rose à ce niveau là, il n’y a pas grand-chose à faire.

Les Spurs en traînards

Le match débute plutôt bien pour les locaux avec un grand Carlos Boozer (15 points, 6 rebonds) qui doit se coltiner Duncan encore parfait à la fin du premier quart (5/5 aux shoots). La défense des Bulls est efficace d’entrée et permet à Chicago de compter 5 points d’avance au bout des 12 premières minutes.

Mais c’est bien le backcourt des éperons qui tient la baraque pour San Antonio. Tony Parker fait honneur à son père passé par Loyola dans la cité chicagoanne en jouant au derviche tourneur dans la peinture des rouges. Avec Ginobili (16 points), ils maintiennent leur équipe à flot durant la première mi-temps. L’écart est également réduit avant le retour aux vestiaires par le bon passage de Gary Neal, toujours aussi saignant en sortie de banc et au point derrière la ligne à trois points (16 points à 4/5 de loin).

Tony Parker vs Derrick Rose

La foule n’est cependant pas dupe du spectacle du jour. Derrick Rose pointe déjà à 21 points à la mi-temps et il n’a de cesse de revenir à la corde dans la défense texane. Perpétuellement en mouvement, de plus en plus à l’aise avec son shoot en périphérie, il est littéralement intenable. Il est excellemment soutenu par Luol Deng qui artille sans trembler depuis tous les coins du terrain (19 points, 7 rebonds, 5 passes pour le Soudanais d’origine).

Le dernier quart s’ouvre avec l’écart constant durant le match de 8 points. Les Spurs n’ont pas abdiqué et souhaite terminer leur moitié de saison avec une victoire à l’extérieur. Tony Parker, encore lui, sonne la charge. Il finit avec 26 points et 4 passes. Mais son adversaire direct évolue actuellement sur une autre planète. Héritant de la gonfle dans les moments chauds, Rose ne faillit pas et au contraire enchante un public complètement acquis à sa cause.

Rose en mode MVP

Les chants de M-V-P accompagnent ses dernières actions, toutes similaires, où il s’arrête à l’angle 45 pour décocher trois flèches consécutives en plein cœur et enterre les derniers espoirs de Gregg Popovich. Il termine avec son record en carrière 42 points auxquels il trouve bon d’ajouter 8 passes et 4 rebonds.

Avant de s’envoler pour LA et ses étoiles filantes, le meneur des Bulls assure donc une victoire de prestige contre le meilleur bilan de la ligue, et confirme donc à travers sa performance de supernova qu’il aura certainement un rôle à jouer dans la grande cour ce dimanche.

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