Selon Chris Childs, voir les « free agents » signer aux Nets plutôt qu’aux Knicks est mauvais pour la ligue

« Ce devrait être un avertissement pour les Knicks ». C’est ainsi que Chris Childs voit l’intersaison des Knicks. Cet été, la franchise new-yorkaise a vu filer deux des plus gros poissons, Kevin Durant et Kyrie Irving, vers le voisin de Brooklyn. Là où New York a dû se contenter des seconds rôles (Julius Randle, Bobby Portis, Taj Gibson, Wayne Ellington, Elfrid Payton…).

Meneur remplaçant des Knicks de 1996 à 2001 et aujourd’hui ouvert à un poste de consultant TV (il trouve les ex-joueurs reconvertis trop politiquement correct, hormis Charles Barkley…), Chris Childs voit cet avertissement d’autant plus grand que les Knicks ont été forcés d’échanger Kristaps Porzingis en cours de saison dernière. « Tu penses obtenir un ou deux gars pour compenser ce départ, et cela n’arrive pas »

Mais l’ancien coéquipier de Patrick Ewing, Latrell Sprewell ou Allan Houston va plus loin. Notamment lorsqu’il s’agit de faire la comparaison avec les Nets. « Ce n’est pas bon pour la ligue », assure-t-il. « Ce n’est pas bon que la ligue ait son bureau à New York, que l’équipe ne soit pas bonne et que les free agents préfèrent aller à Brooklyn, comme première option, plutôt qu’aux Knicks ».

Des dirigeants trop discrets ?

Pointant du doigt le lot « d’incohérences » des Knicks, l’ancien non-drafté qui a démarré sa carrière… chez les Nets époque New Jersey a du mal à comprendre le silence des dirigeants depuis de longues semaines. Chris Childs estime ainsi que le GM Scott Perry et les autres doivent davantage défendre leurs signatures, comme ils l’avaient fait début juillet.

Alors l’ex-meneur le fait à leur place : « Je les apprécie défensivement. Il semble que ce soient des gars physiques. Il semble qu’ils ont construit une équipe rugueuse comme nous avions l’habitude de jouer. Comme à la vieille époque de la fin des années 1990. Je vois où ils vont ».

N’hésitant pas à comparer Dennis Smith Jr. à Steve Francis, pour son côté explosif, Chris Childs estime enfin que derrière un cinq équipes de tête à l’est (Milwaukee, Philadelphie, Boston, Toronto et Brooklyn), la course est ouverte : « J’imagine les Knicks glisser à une 7e place. Les 6e, 7e, 8e places, ça peut être n’importe qui ».