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Le procès de Michael Avenatti met en lumière les méthodes de recrutement de Nike chez les jeunes basketteurs

Accusé d’avoir voulu faire chanter Nike, l’avocat se défend en dévoilant les méthodes de recrutement de la firme américaine chez les jeunes basketteurs. Et ça commence très, très tôt.

Officiellement, les équipementiers n’ont pas le droit d’offrir d’argent aux basketteurs avant qu’ils ne deviennent professionnels. Officieusement, tout le monde sait que Nike, Adidas et compagnie trouvent des moyens indirects d’approcher les lycéens et les joueurs universitaires. Que ce soit via leurs entraîneurs ou leurs familles…

Avocat particulièrement controversé, qui a notamment escroqué Hassan Whiteside, Michael Avenatti est désormais accusé d’avoir tenté de faire chanter des dirigeants de Nike. L’intéressé assure qu’il défendait juste les intérêts d’un « lanceur d’alerte » dans des « négociations agressives » et sa défense consiste à mettre en lumière la façon dont la firme de Phil Knight approche les jeunes basketteurs.

Dans des textos, en 2017, trois dirigeants de Nike (Carlton DeBose, John Stovall et Jamal James) se demandaient ainsi combien ils étaient prêts à dépenser pour Zion Williamson, Romeo Langford et un « gamin du Michigan ».

Réponse ? Plus de 35 000 dollars pour Zion Williamson, 20 000 pour Romeo Langford et 15 000 pour le « gamin ».

Le nom de ce dernier était d’abord masqué mais il n’a pas fallu longtemps pour comprendre qu’il s’agissait d’Emoni Bates, un jeune phénomène classé n°1 pour la génération 2022. Qui n’avait que 13 ans au moment des textos…

Le recrutement des meilleurs prospects commence ainsi particulièrement tôt, et par des voies détournées. E.J. Bates, le père d’Emoni, explique ainsi qu’il n’a pas touché cet argent, puisqu’il s’agissait simplement de discussions internes à Nike, d’autant que l’équipe AAU qu’il entraînait, et dans laquelle jouait son fils… était sponsorisé par Adidas. Car un équipementier a par contre le droit de financer les équipes de jeunes, et d’employer un parent comme coach, tant qu’il ne s’agit pas d’un emploi fictif et que le parent entraîne réellement l’équipe.

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