Le premier match de préparation de Team USA a rassuré, même si Gregg Popovich et ses hommes étaient beaucoup moins inquiets que les fans. Si le coach des Spurs assurait que la victoire ou la défaite lui important peu, il a surtout apprécié l’investissement défensif de son équipe, ainsi que la large domination au rebond (42 prises à 20 !).
« J’ai trouvé que l’Espagne était incroyable dans sa façon de mettre en place son attaque, d’exécuter les systèmes, parce qu’ils se connaissent », explique ainsi le sélectionneur américain. « On peut vraiment voir leur expérience. On espère pouvoir mettre en place quelque chose comme ça offensivement mais ça va être compliqué en si peu de temps. C’est un bon exemple pour nous mais j’ai surtout été satisfait défensivement. Pour un nouveau groupe, on a fait du bon travail, en communiquant. On a bien été présent au rebond. On n’avait pas fait ça de façon constante (à Las Vegas). Il y avait de l’envie de la part de tout le monde ce soir au rebond ».
Gregg Popovich regrettait ainsi les précipitations offensives, avec 23 pertes de balle (contre 11 pour l’Espagne) qui ont offert 27 points à la Roja. Un total « ridicule » pour le coach des Spurs, qui espère en gommer une partie.
Son homologue à la tête de l’Espagne rappelait lui que la dimension physique met toujours les Etats-Unis à part.
« Il y avait de bonnes et de mauvaises choses », expliquait ainsi Sergio Scariolo. « Ils nous ont battus assez largement au rebond, et c’est probablement la clé de leur victoire, sans parler de leur talent et encore moins de leurs qualités athlétiques. Mais je ne rentrerai pas chez moi triste. Je pense que nous avons fait de bonnes choses, et que nous avons surmonté quelques peurs, ou que nous avons compris au fil du match que nous devions jouer plus physique. Quand on l’a fait, on a fait de bonnes choses. Encore une fois, félicitations à l’équipe américaine, bien sûr, c’est la meilleure équipe de la compétition, la meilleure équipe du monde ».
Pour Marc Gasol également, c’était une bonne chose pour les joueurs espagnols qui ne jouent pas en NBA de se frotter à l’équipe américaine avant la compétition, afin de voir la différence d’intensité athlétique.
« Comme le coach l’a dit, il est évident que leur dimension physique s’est ressentie au rebond. C’était bien de voir le niveau et le standard qu’ils imposent physiquement. C’était bien pour certains des gars qui n’ont pas joué contre des athlètes NBA. C’était bon à voir. C’est un match de préparation. Pour nous, c’était une bonne chose ».