Depuis que David Stern a imposé d’avoir 19 ans pour se présenter à la Draft, les meilleurs prospects passent généralement un an en NCAA avant de filer en NBA. Une règle qui a largement favorisé les gros programmes.
Et ce sont les facs de Kentucky et Duke qui ont le plus sauté sur l’occasion, John Calipari et Mike Krzyzewski récupérant chaque année une bonne partie des lycéens les plus cotés du pays, avant de les voir filer quelques mois plus tard. Dans un article récent, Hoopshype note ainsi que 10.4% des joueurs ayant évolué en NBA cette saison sont passés par l’un des deux programmes.
Une « domination » de deux facs plus vue depuis 1962, quand Kentucky et Indiana avaient alors formé 10.6% des joueurs NBA. Mais à l’époque, il n’y avait que 113 basketteurs au total dans la ligue (pour 18 passés par Kentucky et Duke), contre 530 cette saison (pour 55 passés par Kentucky et Duke).
Parmi les joueurs encore actifs passés par Kentucky, on trouve ainsi Anthony Davis, Karl-Anthony Towns, Rajon Rondo, John Wall, DeMarcus Cousins, Eric Bledsoe, Julius Randle, Jamal Murray ou encore Devin Booker…
Du côté de Duke, on trouve Kyrie Irving, JJ Redick, Jayson Tatum, Jabari Parker, Justise Winslow, Brandon Ingram, Wendell Carter Jr et le trio de rookies : Zion Williamson, RJ Barrett et Cam Reddish.
En rajoutant les trois autres universités qui fournissent le plus de joueurs à la Draft ces dernières années (North Carolina, Kansas et UCLA), on voit d’ailleurs que certaines cuvées sont composées à plus de 20% de basketteurs issus de ces programmes. Une tendance qui devrait s’atténuer avec la fin programmée du « one-and-done ».