À l’approche de la Draft, les prospects cherchent à faire monter leur cote, et certains se lancent chaque année dans des déclarations très confiantes. Malgré une saison très raccourcie à Vanderbilt à cause d’une blessure au ménisque, Darius Garland est ainsi sûr de ses qualités. Et ne voit aucun meneur/arrière meilleur que lui dans cette cuvée.
« Je dis très humblement, je pense que je suis le meilleur meneur/arrière de la Draft, » explique-t-il à ESPN. « Je veux dire, je pense que je peux faire tout ce qu’une équipe NBA veut que je fasse. »
S’il est annoncé dans le Top 10, Darius Garland est tout de même placé derrière Ja Morant. La faute à des doutes sur sa défense car en attaque, il a par contre tout ce qu’il faut pour briller dans la NBA actuelle.
« Je pense que j’arrive au bon moment »
« Le jeu va de plus en plus vers des meneurs capables de jouer le pick-and-roll et de scorer », décrit-il. « Je pense que je peux très bien faire les deux. Je choisis mes zones sur le terrain et j’utilise mon dribble. Je pense qu’il y a dix ans, on cherchait avant tout des meneurs passeurs, alors que maintenant, ce sont plutôt les meneurs scoreurs qui ont la cote. Je distribue aussi le ballon. Donc, je pense que j’arrive au bon moment. »
Les profils « à la Stephen Curry », capable de dégainer de loin tout en exécutant le pick-and-roll avec précision sont en effet très prisés. Darius Garland est en tout cas attentif à l’évolution du jeu, et il est bien entouré, puisqu’il est le fils d’un ancien joueur NBA, Winston Garland, qui a passé sept saisons dans la ligue entre 1987 et 1995.
Selon ESPN, le meneur de 19 ans a en tout cas tenu deux workouts « secrets » à l’approche de la Draft, avec les Lakers et les Cavaliers. Mais c’était bien sûr avant que Los Angeles n’échange son 4e choix contre Anthony Davis.
Stats : 16.2 points (54% dont 48% à 3-points), 3.8 rebonds et 2.6 passes à Vanderbilt