Responsabilisé, Norman Powell ne déçoit pas

« Ce qu’on a vu nous donne à penser qu’on devrait lui offrir plus de temps de jeu. Je pense que vous allez le voir davantage ce soir, en espérant qu’il puisse enchaîner après sa performance du Game 2. »

Auteur de 14 points dans la deuxième manche de la finale de conférence Est, Norman Powell avait convaincu Nick Nurse de lui donner plus de responsabilités pour la troisième, hier soir. L’arrière n’a pas déçu, avec 19 points à 7/13 aux tirs dont 3/5 de loin, 4 rebonds et 3 passes décisives, en 30 minutes : une prestation pleine pour repousser l’extinction des Raptors.

« Qu’importe le match, j’essaie simplement d’avoir un impact positif pour aider l’équipe à gagner » décrit-il. « Me donner pour l’équipe, apporter de l’énergie, être l’étincelle en sortie de banc. »

Plus facile à domicile

Contrat rempli, avec le parfait timing : dos au mur, les Raptors n’avaient pas pu compter sur leurs « role players » depuis le début de la série, laissant Kawhi Leonard bien seul face à l’armada de Milwaukee.

« Il est incroyable des deux côtés du terrain (depuis deux matchs), son niveau de confiance est élevé, il est agressif » souligne Marc Gasol. « On le met dans des situations compliquées, avec ou sans ballon, et il répond présent à chaque fois. »

Si Fred VanVleet et Danny Green sont encore passés à côté hier au shoot (2/20 en cumulé), Noman Powell mais également Marc Gasol (16 points, 12 rebonds, 7 passes, 5 contres) ont su produire leur meilleur basket au meilleur moment.

« On a toujours eu une bonne profondeur dans l’effectif » rappelle l’arrière. « Certains matchs, on rate des tirs, mais sur la saison, on les a mis. J’ai dit à Marc de continuer de prendre ces tirs qu’il met d’habitude, qu’il a mis toute sa carrière. »

« Un grand bravo à Norm pour l’énergie qu’il nous a apportée » soulignait Pascal Siakam, content de pouvoir compter sur  des seconds couteaux plus tranchants. « À l’extérieur on a eu un peu plus de mal à poser notre rythme et trouver notre intensité » reconnaît Norman Powell. À domicile, comme attendu, c’est beaucoup mieux. À confirmer lors du Game 4 demain soir.