Alors que Houston a longtemps frustré Stephen Curry en « switchant » ou en « trappant » le double MVP, histoire de ne lui laisser absolument aucun espace à 3-points, les Blazers ont apparemment décidé d’adopter une stratégie opposée.
Tout le match, on a ainsi vu Enes Kanter ou Zach Collins rester dans la raquette sur le pick-and-roll. Le problème, c’est qu’il suffit alors d’un écran pour offrir au meneur des Warriors un tir ouvert de loin. Voyant cela, celui qui est sans doute le meilleur shooteur en sortie de dribble de l’histoire ne s’est donc pas fait prier pour mitrailler de loin.
Le résultat ? 36 points à 12/23 au tir, dont 9/15 de loin (et 7 tirs extérieurs sur 9 ouverts), plus 6 rebonds et 7 passes.
Alors que Damian Lillard subissait de son côté un traitement de choc de la part de la défense des Warriors, Stephen Curry retrouvait toute la liberté qu’il pouvait espérer. Bien sûr, les limites défensives d’Enes Kanter rendent très compliquée la couverture du pick-and-roll sur le meneur de Golden State, mais laisser autant de tirs ouverts de loin à l’un des plus grands shooteurs de l’histoire semble totalement suicidaire. Même si Terry Stotts s’est agacé face à la question.
« Je ne me rappelle pas », a ironisé le coach des Blazers. « Quand il a marqué 33 points en deuxième mi-temps, est-ce qu’ils (les Rockets) trappaient sur lui ? (Oui.) Ils le trappaient et il a marqué 33 points en deuxième mi-temps ? Ouais, on va regarder ça. »