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Le 4 mai 1994, Charles Barkley collait 56 points aux Warriors

NBA – L’intérieur des Suns a réalisé une des plus grandes performances de sa carrière avec 56 points face aux Warriors. C’est toujours la quatrième meilleure marque de l’histoire des playoffs.

Même s’il est à égalité avec Michael Jordan, Wilt Chamberlain et Jimmy Butler, c’est bien Charles Barkley qui possède en partie la quatrième plus grosse performance offensive de l’histoire des playoffs avec 56 points, derrière Jordan bien évidemment (63 points contre Boston en 1986), Elgin Baylor (61 points, en Finals 1962) mais également Donovan Mitchell (57 points), présent sur le podium depuis 2020.

L’intérieur des Suns avait à l’époque réalisé un authentique chef-d’œuvre, en collant ses 56 unités aux Warriors de Chris Webber, le 4 mai 1994.

Pas de prise à deux…

Un peu d’histoire ancienne : Charles Barkley est alors le MVP en titre, et ses Suns mènent 2-0 dans ce premier tour des playoffs à l’Ouest. Le 4 mai 1994, les finalistes 1993 peuvent donc plier l’affaire puisque, on le rappelle, le premier tour se jouait en ces temps-là au meilleur des cinq manches.

Barkley ne va pas faire dans le détail : 27 points dans le premier quart-temps, à deux points du record NBA ! Il terminera la première mi-temps avec 38 points, là encore à seulement une unité du record ! En un-contre-un et poste bas, il est impossible à contenir.

« Tu vas me prendre à deux ? », avait demandé le MVP 1993 au coach des Warriors, Don Nelson, en premier quart-temps. « J’ai mis beaucoup de shoots. Ils ont provoqué ça en ne faisant pas prise à deux. J’espère que ce n’est pas la dernière fois qu’une défense me laisse en un-contre-un car j’aime bien ça. »

Un match « à la Michael Jordan »

Dans une NBA portée vers le jeu intérieur et qui laissait le temps aux joueurs dos au panier, « Sir Charles » était un monstre. Même s’il n’était pas le plus grand des intérieurs (1m95), sa maîtrise technique et son imposant physique étaient suffisants pour faire la chanson à ses défenseurs.

Les victimes de ce fameux soir de 1994 resteront le rookie Chris Webber mais aussi Chris Gatling (futur All-Star, en 1997) et Byron Houston. Ainsi que Don Nelson, impuissant.

« Il a été incroyable. Il a pris des mauvais shoots, mais c’est rentré. Il a pris des 3-pts en stepback… Quand il est comme ça, on peut même y aller à trois sur lui, ça ne changera rien », reconnaît Chris Webber. « C’est l’un des matchs les plus spectaculaires que j’ai vus de ma vie, joueur et coach confondus », déclare de son côté Don Nelson.

Chris Mullin, coéquipier de Charles Barkley et Michael Jordan avec la « Dream Team » en 1992, s’incline devant son adversaire et ose la comparaison : « C’est tout là-haut, avec un match de Jordan. Vraiment. C’était incroyable. »

La preuve avec ses énormes statistiques finales : 56 points à 23/31 aux shoots, 14 rebonds, 4 passes, 3 interceptions et 1 contre, en 41 minutes.

Article initialement publié le 4 mai 2021

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