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[Coaching] Face aux Bucks, James Harden doit pencher vers la droite

Gaucher, James Harden a tendance à beaucoup préférer sa main forte. Pour le gêner, les Bucks ont donc tout fait pour l’orienter vers la droite. Explications.

Dans le sport en général, être gaucher est souvent perçu comme un avantage, tant cela change les repères des adversaires, logiquement habitués à affronter des droitiers. Droitier naturel, Rafael Nadal a ainsi appris à jouer du bras gauche durant son enfance et adolescence, sous la pression de son oncle Toni, et le fait d’être « inversé » a ainsi joué un rôle dans sa réussite.

Dans le basket, c’est un peu pareil, et James Harden avoue qu’être gaucher est un avantage dans son jeu.

« Nous sommes bizarres », avouait-il l’an passé. « Je l’ai accepté, parce que nous sommes différents et que c’est compliqué de défendre sur nous. Je sais que si j’étais droitier, je n’en serais pas là aujourd’hui ».

Comme Manu Ginobli et d’autres gauchers avant lui, James Harden est perturbant pour les défenseurs, habitués à orienter leurs attaquants sur la gauche, vers leur main faible. Face à « The Beard », il faut faire l’inverse et ce sont donc tous les repères défensifs qui sont chamboulés. C’est d’ailleurs un tel avantage que les gauchers dans le basket ont la réputation d’être beaucoup plus faible sur le dribble avec leur main faible que les droitiers.

Pression tout-terrain, mains levés, orientation main droite…

Ce n’est pas le cas de James Harden, mais le MVP en titre préfère pénétrer sur sa main gauche. C’est un fait connu depuis très longtemps, car déjà lors des Finals 2012, le Heat l’avait déjà éteint en misant sur cette habitude.

Aujourd’hui, c’est forcément beaucoup plus difficile à faire, mais les Bucks l’ont quand même appliqué… à l’extrême.

Lors du premier match entre les deux équipes, en janvier dernier, Milwaukee avait ainsi mis en application quelques principes pour priver James Harden de tout ce qui fait sa force : pression tout-terrain, orientation systématique vers la droite, les bras levés, et avec une aide défensive agressive afin de lui bloquer à tout prix l’accès au cercle.

Ça avait un peu perturbé l’arrière des Rockets, qui avait tout de même fini avec 42 points, 11 rebonds et 6 passes, à 13/30 au tir dont 6/16 de loin. Il avait surtout perdu 9 ballons, mais même si on le sentait beaucoup moins à l’aise sur son stepback de loin en allant sur la droite, et sur ses passes vers les corners (puisqu’il trouve généralement ses shooteurs dans le corner droit, vu qu’il attaque la raquette sur la gauche…), il avait tout de même trouvé des ouvertures.

« Aucune influence », selon James Harden

Pas de quoi décourager les Bucks, qui ont appliqué exactement la même stratégie lors du deuxième duel, hier soir.

Pression tout-terrain, orientation systématique sur la droite, bras levés, aide agressive dès que James Harden passe la ligne à 3-points… Tout y est, et ça a un peu plus gêné l’arrière texan, qui termine le match à 23 points, 10 rebonds et 7 passes, mais à 7/26 au tir, dont 1/9 de loin. Même si pour lui, cette stratégie n’avait rien à voir avec sa contre-performance.

« Aucune (influence) », assurait-il. « J’ai encore eu mes tirs, j’étais agressif, j’ai fait ce que j’étais censé faire. Évidemment, certains tirs ne sont pas rentrés comme ils rentrent dans tous les autres matchs. Mais en tant qu’équipe, nous avons eu les tirs qu’on voulait. Ce soir, ils ne sont pas rentrés. S’ils rentrent, le match est différent. Bravo à eux, ils ont rentré les leurs. »

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