Larry Bird: « j’aimerais faire un deal avant le 24 février »

Larry Bird est un clutch-player dans l’âme. A quelques mois de la fin de son contrat et sans savoir de quoi son futur sera fait, le président des Pacers va tenter le shoot de la gagne : un trade avant le 24 février pour ramener les Pacers en playoffs.

Seul homme de l’histoire de la NBA à avoir glané les trophées de MVP et Coach of the Year, Bird la légende de l’Indiana a passé les trois dernières années à se débarrasser des moutons noirs, et à reconstruire. Avec trois gros contrats expirant en juin (Mike Dunleavy, TJ Ford et Jeff Foster) et un premier tour de draft 2011, la tête pensante des Pacers récolte le fruit de son labeur: il dispose des armes idéales pour réaliser un deal avant la fin de la date limite autorisée. Et il compte bien en profiter. Même s’il n’a encore aucune idée sur sa prolongation éventuelle à la tête d’une franchise qu’il a menée aux Finals en 2000.

C’est avec nos confrères de FanHouse que Bird s’est livré au jeu des petites confidences. A 54 ans, le patron d’Indiana en a encore sous la semelle.

« Si l’opportunité se présente, j’utiliserais mon choix de draft pour réaliser un trade. Le propriétaire est au courant de mes intentions, je lui ai dit« , assure le triple MVP et triple champion NBA.

« Je ne parle jamais de Danny (Granger) dans mes discussions car pour moi, on doit le garder et ajouter des pièces autour de lui. Danny a été un parfait soldat, il est partie intégrante de nos plans. Il le sait. »

Frustré par la jeunesse d’une équipe incapable de gérer les moments chauds et de tuer des rencontres quand elle les domine, le meilleur scoreur de l’équipe confirme les propos de son patron.

« Savoir qu’il me veut est très agréable. Je suis encore jeune et dans mes plus belles années. On a les pièces pour faire un deal, les outils sont là », ajoute l’ailier vedette des Pacers, en fin de contrat en juin 2014.

Granger, 27 ans, a besoin d’un scoreur pour l’épauler, et si possible un joueur d’expérience. Après un bon départ (11-10), l’équipe patine et reste sur cinq défaites de rang.

« Mais comme nous sommes à l’Est, je crois encore dans les playoffs », lance Bird.

Indiana est à moins de deux victoires de Charlotte, 8e, et Philly, 7e, malgré un bilan de 16-25. Autre info lâchée par Bird à FanHouse : Jim O’Brien terminera la saison et ira au terme de son contrat, deal ou pas avant le 24 février. C’est donc lui qui aura la charge de ramener les Pacers en playoffs, cinq ans après la dernière joute printanière.

Reste maintenant à savoir qui Indiana peut bien attirer dans ses filets pour donner un visage bien plus compétitif à un groupe trop jeune et trop dépendant de Granger. Vous avez une idée vous ?