Karl-Anthony Towns sur le licenciement de Tom Thibodeau : « Je dois porter la poisse »

Karl-Anthony Towns et Andrew Wiggins ont appris la nouvelle par téléphone, sans avoir beaucoup d’explication. Les Wolves venaient de s’imposer avec la manière avec les Lakers, ils découvraient dans la foulée que leur coach, Tom Thibodeau, s’était fait remercier. « Personne ne l’avait vu venir, réagit KAT qui assurait une semaine plus tôt à ses assistants coaches que Minnesota avait besoin… de stabilité. « Je dois vraiment porter la poisse. »

Plus que l’annonce de son licenciement en tant que tel, c’est sans doute le timing qui a beaucoup surpris. « On venait de fêter une bonne victoire », poursuit l’intérieur des Wolves. « Donc on rentrait tous à la maison en pensant que la journée était finie. »

En tournant ainsi la page Thibodeau en milieu de saison, la franchise du Minnesota doit vite penser à demain pour garder une chance de se qualifier pour les playoffs.

Ce sera à Ryan Saunders, le fils de Flip, d’assurer la suite, en tant qu’intérimaire pour le moment.

« Ça fait mal parce que Thibs n’est plus là », lâche Derrick Rose qui prévoit de passer un coup de fil à son ancien coach avec qui il a évolué à Chicago. « En même temps, je suis vraiment bien avec Ryan. J’ai parlé avec lui avant et après l’entraînement pour lui dire de profiter cette occasion. À l’instar de Thibs qui m’a donné ma chance après que plusieurs franchises m’ont lâché. »

L’intéressé lui, devenu le plus jeune coach de l’histoire de la ligue à seulement 32 ans, assure prendre les choses « au jour le jour. Si vous voyez ça comme une période d’essai, c’est le moment où vous commencez à vous mettre la pression, sur vous ou sur les autres. » ESPN rapporte par ailleurs que le coach, Ryan Saunders ou un autre à l’avenir, ne combinera plus sa fonction de coach principal avec un poste de dirigeant, comme Tom Thibodeau le faisait.

Après son licenciement qui intervient quelques mois après l’épisode Jimmy Butler, les Wolves espèrent pouvoir finir la saison dans la sérénité. « On a connu beaucoup de choses cette année et nous n’en sommes même pas à la moitié de la saison », remarque Andrew Wiggins. « On espère avoir plus de stabilité maintenant. »

À moins que les dirigeants aient d’autres idées en tête à l’approche de la « trade deadline »…