Spencer Dinwiddie, la revanche dans la peau

Avec 25 points au total et surtout 17 unités, dont deux paniers décisifs, dans le « money time » du temps réglementaire et dans la prolongation, Spencer Dinwiddie a flingué les Pistons, son ancienne équipe.

Le meneur des Nets a encore fait des misères à son ancienne équipe après sa performance à 23 points le 17 octobre dernier. « Clairement, il joue très bien à chaque fois qu’on affronte les Pistons », constate Joe Harris.

« Ce gars a une vendetta personnelle à chaque fois qu’il nous affronte », affirme Andre Drummond. « Il essaie de nous avoir. Dès qu’il voit Detroit Pistons, il est motivé. C’est un superbe état d’esprit et je sais que c’est une année importante pour lui, donc je lui souhaite le meilleur. »

Alors qu’il a égalisé à 110 partout en fin de match, puis marqué le tir primé pour passer devant à 120-119, il préfère se concentrer sur la victoire des Nets, capitale après trois défaites.

« C’est la seule chose importante de cette victoire, l’histoire de ce match », explique Spencer Dinwiddie. « On s’est battu. On essaie d’être une bonne équipe, de changer la mauvaise dynamique des anciennes équipes des Nets. Il faut savoir sortir de l’ornière rapidement car ça peut affecter notre moral. »

Sur le plan individuel, le héros de la soirée a bien lancé sa saison avec 14.9 points de moyenne à 49% de réussite et 43% à 3-pts. Une année charnière puisqu’il sera libre l’été prochain, mais espère bien prolonger son aventure dans ce quartier de New York.

« Quand je suis sur le terrain, chaque soir, et pour 20, 30 ou 48 minutes, je dois penser que je suis le meilleur joueur sur le parquet. C’est ma mentalité. C’est l’approche qu’il faut avoir. Donc quand je shoote, je ne pense à rien d’autre qu’au fait que je vais le marquer. »

Surtout si c’est face aux Pistons donc…