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Ryan Anderson sous le charme de DeAndre Ayton et Igor Kokoskov

À l’inverse de son camarade Trevor Ariza, Ryan Anderson a connu une fin d’histoire compliquée à Houston : titulaire à 50 reprises en saison régulière l’an passé, l’intérieur s’est blessé et n’a plus du tout été utilisé par Mike D’Antoni. Un moment très compliqué pour l’ailier fort : « Dans cette franchise, si tu ne fais pas partie du petit groupe de joueurs impliqués, tu n’as pas vraiment l’impression de faire partie de l’équipe » assure-t-il chez CBS Sports.

Poli, le joueur a gardé ses états d’âmes pour ne pas plomber l’équipe, mais a fait ses valises avec joie, faisant même une croix sur 5 millions de dollars afin de faciliter son transfert vers Phoenix : la perspective de retrouver du plaisir et des responsabilités valait bien cela. Et pour l’instant, Ryan Anderson est agréablement surpris par ce qu’il découvre, que ce soit sa compatibilité avec Devin Booker sur le terrain – « on a une cohésion incroyable » – ou les qualités d’Igor Kokoskov en dehors.

« Le coach est incroyablement intelligent. Sa capacité à dessiner des systèmes et à utiliser au mieux les qualités présentes sur le parquet en font un des meilleurs entraîneurs que j’ai pu croiser », lance celui qui a travaillé avec Lawrence Frank, Stan Van Gundy, Mike D’Antoni, Monty Williams ou encore Alvin Gentry. « Il est très intelligent mais c’est aussi un gars dont la porte est toujours ouverte, qui veut de la communication, de l’ouverture, de l’honnêteté. C’est génial d’avoir ça pour un joueur. Il sait dans quoi il s’est embarqué, il n’attend pas la perfection. Les erreurs sont autorisées avec lui. Il sait qu’on est en construction. »

Afin de poser les fondations de cette dernière et de préparer au mieux les jeunes, le technicien met en place des techniques particulières à l’entraînement, destinées à les mettre en conditions pour les situations de match.

« Il a cette capacité à nous mettre dans le bain très vite à l’entraînement, à préparer nos cerveaux au travail. C’est une très bonne technique pour apprendre des nouvelles choses aux nouveaux gars », juge Ryan Anderson. « Nos cerveaux sont mis à rude épreuve en match, donc il veut qu’on soit paré à toute éventualité. Ça aide à la cohésion de l’équipe, ça nous force à communiquer, à nous entraider, on fait des erreurs mais on s’en sert. »

DeAndre Ayton en avance sur Anthony Davis et Dwight Howard

Si le vétéran insiste sur le droit à l’erreur, c’est que celui-ci est essentiel pour ces jeunes joueurs. Avoir la confiance de son entraîneur permet par exemple à DeAndre Ayton de réduire la pression qui pèse sur ses larges épaules de « first pick ».

« Il a un très bel avenir devant lui, il est si jeune », souligne Ryan Anderson. « C’est juste fou de se dire à quel point ces gars sont jeunes et ont encore à apprendre. C’est comme ça aujourd’hui, on attend beaucoup de choses dans l’immédiat et on est dur avec les jeunes s’ils ne sont pas tout de suite parfaits. »

Mais DeAndre Ayton a l’avantage d’être déjà « NBA ready », plus que certaines des pointures avec lesquelles l’ancien Rocket a eu la chance de jouer au cours de sa carrière : « Si je fais comme tout le monde et que je compare DeAndre Ayton à Anthony Davis ou Dwight Howard, je constate que leur talent était plus brut que le sien. Lui a de l’avance. Il est incroyable et il n’a que 20 ans. C’est fou. Les gens ne comprennent pas qu’il n’a que 20 ans et qu’il va progresser. »

« C’est un monstre, c’est un grand joueur de basket, et physiquement, il est prêt pour dominer » résume-t-il. Reste à assimiler le jeu NBA, et c’est là que les qualités d’Igor Kokoskov, ainsi que l’expérience de Ryan Anderson, Trevor Ariza ou Tyson Chandler, serviront énormément au rookie.

« Il doit régler certains détails par rapport au jeu NCAA, mais il a déjà commencé. Comme je l’ai dit, l’entraîneur met en place tellement de systèmes. Il faut prendre rapidement des décisions en NBA, mais que fait-on si le premier système ne fonctionne pas ? Il apprend les pick-and-roll rapides, il apprend à demander la balle pour créer, plutôt que d’attendre au poste. Et il comprend très vite. »

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