Joel Embiid : « Il faut se mettre au niveau des Celtics avant de parler de rivalité »

La défaite des Sixers à Boston n’est pas étonnante, ni à dramatiser, mais elle confirme les difficultés des coéquipiers de Joel Embiid à battre les Celtics.

Depuis son arrivée dans la ligue, le pivot en est à 11 défaites en 14 rencontres face à l’armada verte – playoffs compris. Et comme il faut être deux pour danser le tango, il estime ne pas jouer dans la même catégorie que les finalistes de conférence.

« Ce n’est pas une rivalité », affirme le All-Star. « Avant la rencontre, JJ Redick m’a dit qu’on était à quelque chose comme deux victoires en douze matches contre eux. Peut-être que les autres considèrent que c’est une rivalité, mais pas moi. Il faut trouver une façon de les battre. De plus, ils seront encore meilleurs cette saison donc il faut se mettre à leur niveau avant de parler de rivalité. »

Il faut dire que la série de playoffs du printemps dernier, l’historique entre les deux franchises et le départ de LeBron James ouvrent des perspectives appétissantes. Même ce premier match de la saison a été piquant.

« Je pense que c’est trop tôt », avance, lui aussi, Brett Brown. « C’est davantage une rivalité pour les fans. Entre nous ? Non, c’est simplement une équipe comme une autre. Ils ont du talent, beaucoup de hype aussi mais j’aime l’intensité quand on les affronte. Je le reconnais. »

Seulement, une rivalité se construit dans le temps, avec des grandes matches et des grands moments. Il faudra donc être patient et surtout espérer que les deux équipes se retrouvent régulièrement en playoffs dans les années à venir.

« On pourrait se comparer à Julius Erving ou à l’équipe qui a poussé Boston jusqu’à un Game 7 (en 2012), mais on n’y est pas encore », conclut le GM, Elton Brand. « Mais c’est excitant. Avec le talent des deux équipes, on n’est pas loin. »

Prochain épisode : le 25 décembre prochain.