Draft 2019 : Darius Bazley ne jouera pas non plus en G-League

Attendu à Syracuse, Darius Bazley (18 ans, 2m06) avait finalement annoncé qu’il allait plutôt rejoindre la G-League l’an prochain. Sauf que l’ailier a encore changé d’avis et qu’il ne rejoindra pas non plus la ligue de développement.

« En parlant avec mes proches, nous sommes confiants que nous n’aurons pas besoin de la G-League et que je peux utiliser ce temps pour travailler sur mon jeu », explique-t-il à The Athletic. « C’est principalement en parlant à mon agent, Rich Paul, qui s’y connait tellement, et que j’écoute religieusement. Quand Miles Bridges était à Cleveland pour ses workouts avant la Draft, peu importe quand il jouait devant des équipes NBA, j’était là aussi. Ça a joué pour moi, alors que j’étais bon dans ces entraînements, pour comprendre qu’il n’y avait pas de bénéfice à tirer de la G-League. Si on joue bien, c’est attendu. Si ce n’est pas le cas, on n’est pas prêt pour la NBA. C’est ce qu’ils diront. À mes yeux, travailler et me préparer est la meilleure solution. »

L’ancien phénomène des lycées de l’Ohio assure qu’il n’apprécie pas le côté trop individualiste de la G-League.

« La G-League est la seule ligue où gagner n’est pas l’essentiel. La développement est le plus important mais les gars jouent pour l’équipe et en même temps pour eux-mêmes. Je ne suis pas comme ça. Je n’ai pas été élevé de cette façon. J’ai le sentiment que le basket est un sport d’équipe et que tout le monde doit en profiter. En G-League, ce n’est pas comme ça. Tout le monde cherche juste une opportunité de rejoindre la NBA. »

Un discours travaillé mais qui cache sans doute la véritable raison de ce changement de trajectoire. Car si Darius Bazley fait une croix sur la G-League et préfère passer une année à travailler seul, pour suivre la route de Mitchell Robinson, c’est surtout parce qu’il a affiché de sérieuses limites lors du Nike Basketball Academy de Los Angeles, début août.

Lors de ce camp qui regroupait 26 des meilleurs prospects NCAA du pays, ainsi que 35 des meilleurs lycéens, l’ailier n’a pas fait une grosse impression, se montrant très fruste et peinant physiquement face à une adversité de haut niveau.

Son agent Rich Paul considère donc logiquement qu’il est trop risqué de l’afficher face aux joueurs de G-League, alors qu’il n’est clairement pas prêt à affronter des joueurs professionnels. Pour Darius Bazley, le but est désormais de travailler avant d’essayer de convaincre une franchise NBA lors des workouts individuels qui précèderont la Draft 2019.