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Que sont-ils devenus ? Tim Floyd, le pire coach de l’histoire des Bulls

Il y a 20 ans, Tim Floyd effectuait ses grands débuts en NBA après avoir marqué l’histoire d’Iowa State pendant quatre magnifiques années. Quatre saisons durant lesquelles les Cyclones n’ont cessé de progresser, allant jusqu’en 16e de finale de la March Madness en 1997, un petit exploit pour cette structure aux ambitions modestes mais qui a tout de même formé plusieurs joueurs professionnels durant ces années, que ce soit pour la NBA (Kelvin Cato, Marcus Fizer) ou le marché européen (Paul Shirley, Martin Rancik). L’actuel coach des Bulls, Fred Hoiberg, qui a également fait ses classes à Iowa State et a joué pour Tim Floyd à Chicago, tâchera de ne pas suivre le même chemin.

L’après-Phil Jackson : mission impossible

Au cours de l’été 1998, Tim Floyd s’est alors engagé dans un défi autrement plus compliqué à relever, celui de prendre la suite de Phil Jackson sur le banc des Bulls après un second « Three-Peat » historique actant définitivement les départs de Michael Jordan, Scottie Pippen, Dennis Rodman ou encore Steve Kerr.

Comme on pouvait s’y attendre, ce nouveau cycle sera le pire de l’histoire de la franchise de l’Illinois et Tim Floyd enchaînera trois saisons catastrophiques : 13 victoires contre 37 défaites la première année (celle du lockout), puis 17v-65d et 15v-67d. Après un début d’exercice catastrophique pour sa 4e année (4v-21d) malgré un effectif qui valait mieux qu’un tel bilan (Jamal Crawford, Trenton Hassell, Ron Artest – puis Jalen Rose -, Charles Oakley, Tyson Chandler…), il sera contraint de démissionner, le 21 décembre 2001. Pendant ces quatre années, Chicago aura réussi un exploit jusque-là inégalé, terminer à la 15e place de la conférence Est.

Fred Hoiberg, un Tim Floyd 2.0 ?

Son parcours n’est pas sans rappeler celui du coach actuel des Bulls, Fred Hoiberg, que Tim Floyd a coaché à « Windy City » durant un peu plus de deux saisons (1999-2001). Lui aussi a fait ses classes à Iowa State en développant un style de jeu offensif et en formant également des joueurs qui deviendront professionnels, avant d’être remarqué par une franchise NBA, Chicago en l’occurrence. C’était en 2015, après cinq années de fiers services rendus à Iowa State.

Même si Fred Hoiberg n’est pas arrivé dans le même contexte que Tim Floyd, son bilan n’est guère plus satisfaisant à l’heure actuelle, Chicago ayant régressé chaque année depuis trois ans (de 42-40 en 2015-2016, 27-55 à l’issue de cette saison).

« C’est intéressant de voir comment nos chemins se sont suivis, venant tous les deux d’Iowa State pour aller à Chicago. Espérons que la suite se révélera meilleure pour lui, que ça l’a été pour moi », a glissé Tim Floyd lors d’une réunion d’anciennes gloires des Cyclones vendredi dernier à Ames, à l’initiative du coach actuel, Steve Prohm.

Parmi la centaine d’invités se trouvaient également Jamaal Tinsley, Monte Morris ou encore Georges Niang, deuxième meilleur marqueur de l’histoire de la fac.

« Fred a changé le modèle de recrutement universitaire, d’où les joueurs venaient », a reconnu Tim Floyd à propos de la capacité de Fred Hoiberg à avoir pu ramener des éléments talentueux dans cette université modeste. « Beaucoup de gens ont suivi le modèle à l’échelle nationale (…). Beaucoup de grands joueurs sont passés ici. Les scouts NBA ne venaient plus au Hilton Coliseum uniquement pour regarder Kansas (Jayhawks) ».

Le calme après la tempête

Qu’est donc devenu Tim Floyd suite à ce triste épisode à Chicago ? Après une saison mi-figue mi-raisin aux New Orleans Hornets en 2003-2004, avec un bien meilleur roster (Baron Davis, David Wesley, PJ Brown, Jamaal Magloire) mais la perte pour la saison de Jamal Mashburn signant la fin de carrière de l’ailier (41-41 puis défaite au premier tour des playoffs), il est retourné à ses premiers amours, la NCAA.

À l’université de South Carolina entre 2005 et 2009 puis à UTEP (Texas El Paso) où il avait été assistant pendant près de dix ans, entre 1977 et 1986. L’aventure texane a duré sept ans (2010-2017) avant de s’arrêter en novembre dernier. Après 40 ans de coaching, une alerte santé l’a poussée à se ranger.

« Ma pression artérielle se détériorait. Je me devais de remettre mon corps en bon état et m’occuper de certaines choses au niveau de ma santé. J’ai senti que c’était le moment (d’arrêter) « .

Tim Floyd vit aujourd’hui une retraite paisible, du côté de Nashville près de sa fille Shannon et de ses trois petits-enfants. Ou comment profiter du calme après la tempête.

« Mes trois petits enfants sont supers. Au delà de ça, je dois me trouver des choses à faire. Je ne suis pas trop dans la musique country (…) Je ne connais personne par ici, et c’est plutôt agréable ».

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