Encore décevants la saison dernière, même s’il est vrai qu’ils n’ont pas été épargnés par les blessures, les Pistons nourrissent l’ambition de revenir dans les bonnes places de la conférence Est et, surtout, en playoffs.
Ed Stefanski : « Nous avions assez de jeunes »
Pour y parvenir, la franchise s’est attachée à remanier son banc, que ce soit l’entraîneur avec l’arrivée de Dwane Casey en lieu et place de Stan Van Gundy, et les joueurs avec les signatures de Jose Calderon, Zaza Pachulia et Glenn Robinson III.
La mission des deux premiers, adversaires en finale NBA, sera notamment d’encadrer la jeunesse de Detroit : Stanley Johnson, Henry Ellenson, Luke Kennard et les rookies Khyri Thomas et Bruce Brown Jr. Ces joueurs ont encore beaucoup de choses voire tout à prouver dans la ligue. L’expérience des deux vétérans, 28 saisons cumulées, ne sera pas de trop pour les aider.
« Nous avions suffisamment de jeunes joueurs. Nous n’avions pas besoin de plus de potentiel, » explique Ed Stefanski, conseiller du propriétaire de la franchise, au site des Pistons. « Nous voulions des gars à même de solidifier notre effectif. C’est pourquoi nous les avons recrutés. »
23 matchs perdus par un écart de 10 points ou moins l’an passé
Peu utilisés la saison passée (respectivement 16 et 14 minutes), Jose Calderon et Zaza Pachulia ne devraient guère voir davantage le terrain cette saison mais Ed Stefanski réfute l’idée que les deux joueurs soient en pré-retraite. Après tout, le meneur espagnol reste l’un des meilleurs organisateurs du jeu et Zaza Pachulia est précieux dans le combat. Leur présence variera selon les oppositions.
« Ils peuvent toujours en NBA. Ils peuvent contribuer. Mais s’ils ne jouent pas un soir, ils ne vont pas pleurer dans le vestiaire, » assure le dirigeant. « Ils se tiendront constamment prêts à jouer et ils aideront nos jeunes à devenir des professionnels.Ce sont deux gagnants en NBA. Tous les deux ont gagné des titres [trophées internationaux pour Calderon]. Si vous discutez d’eux au sein de la ligue, ils sont perçus comme des gens bien et professionnels. »
Ces signatures pourraient s’avérer payantes : la saison passée, pas un joueur ne dépassait les sept saisons d’expérience, en dehors d’Anthony Tolliver et Jameer Nelson, arrivé seulement en fin de campagne. Or, les Pistons ont perdu… 23 matchs par un écart de dix points ou moins, le signe qu’un soupçon d’expérience supplémentaire ne devrait pas faire de mal.