Steven Adams raconte les origines de sa roublardise

Difficile à croire, mais Steven Adams vient tout juste de fêter ses 25 ans. Seulement.

Le Néo-Zélandais donne pourtant l’impression de faire partie des meubles en NBA, lui et sa large carcasse qu’il balade dans les raquettes depuis plus de 400 matchs avec un comportement plus proche de celui d’un vétéran que d’une jeune pousse, notamment par cette roublardise qui énerve tant les intérieurs adverses, et qu’il tient en réalité de son enfance en Nouvelle-Zélande.

« Je ne comprenais pas pourquoi tous ces joueurs réagissaient de manière si agressive avec moi tout le temps » confie-t-il au sujet de ses accrochages en NBA, dans un extrait de son autobiographie relayé par The Spin Off. « Je me suis dit qu’ils devaient être fils uniques. Quiconque a grandi avec des frères et soeurs sait que les les parents sont comme des arbitres pendant les dix premières années de ta vie. Le truc, c’est de les embêter autant que possible sans se faire attraper par l’arbitre de la maison. Les bousculer, les pousser, se mettre sur leur passage, mais dire que vous ne les avez pas touché.

« Quand j’ai commencé en NBA, j’encaissais les coups comme un vétéran »

Exactement ce qui rend fous ses adversaires en NBA, bien que le contexte diffère évidemment du domicile familial où il a grandi avec… 17 frères et soeurs !

« Ce sont des trucs de petit garçon qui marchent tout aussi bien sur un terrain de basket » poursuit-il. « À la maison, si tu craques en premier et que tu tapes ton frère ou ta soeur devant tes parents, tout le monde prend. Mais sur le terrain de basket, si tu tapes en premier, tu es le seul à te faire sanctionner en général. »

Une expérience qu’il a parfaitement réussi à transposer en NBA et qui lui a permis de sauter quelques étapes à son arrivée dans la ligue, affichant sa dureté d’entrée.

« Je pense que ce qui a pris les vétérans par surprise, c’est que j’étais un rookie mais j’avais cette capacité à les embêter et les faire craquer » estime le Kiwi. « Je pense que certains considéraient ça comme un manque de respect ou de fair-play. Mais non, c’était juste que dans ce domaine en particulier, j’avais toute une vie d’entraînement. Quand j’ai commencé en NBA, j’encaissais déjà les coups comme un vétéran. »