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Nate Robinson : « J’ai été dépressif à cause de la NBA »

Joueur fantasque et baladé de franchise en franchise, Nate Robinson a connu une carrière plus qu’honorable puisqu’il a notamment disputé les Finals 2010 avec les Celtics et réussi des gros playoffs avec les Bulls en 2013.

Néanmoins, son aventure dans la ligue n’est pas synonyme de total bonheur.

« J’ai connu une dépression à cause de la NBA », avoue l’ancien joueur des Knicks au Bleacher Report. « Je n’avais jamais été dépressif dans ma vie. »

L’origine du problème réside dans le comportement des coaches, qui souhaitaient continuellement transformer le joueur qu’il était et sa personnalité. Convaincu que ses blagues, son caractère ne peuvent se séparer du joueur, Nate Robinson ne savait pas comment faire, et il semblait totalement perdu.

Son expérience avec Larry Brown en début de carrière fut catastrophique, il fut humilié par le coach des Knicks qui l’aurait très souvent insulté de « petite merde ». Ainsi, sans en parler à ses coéquipiers, il est entré en thérapie.

« J’essayais de changer. Personne ne saura jamais les difficultés que j’ai affrontées pour essayer d’être quelqu’un que je n’étais pas. Ce fut la chose la plus difficile de ma carrière : pas le basket, pas mon enfant. Le plus dur de mes 34 années d’existence, ce sont les onze années en NBA. »

Pour l’aider à changer ses habitudes, Ray Allen lui a proposé de s’installer dans une routine. Les deux joueurs avaient pris l’habitude de courir ensemble avant les entraînements quand Nate Robinson a commencé à tenir un journal pour y livrer ses sentiments, ses réflexions. Ensuite, aux Bulls, il a continué d’afficher son sérieux en restant à l’avant du bus, en arrivant avant tout le monde aux réunions et en restant une heure de plus après l’entraînement.

« Il voulait que les gens sachent qu’il était fiable », se souvient son coéquipier Carlos Boozer. « Il essayait de mûrir. »

Cela donnera ses meilleures années à Boston et Chicago, mais Nate Robinson pourrait avoir la sensation d’être arrivé en NBA trop tôt. Car depuis quelques années Lonzo Ball et Damian Lillard rappent, Boban Marjanovic fait du kart autour du Staples Center ou plusieurs joueurs passent du temps sur Fortnite. Son excentricité aurait sans doute davantage été acceptée.

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