Pour LeBron James, les Warriors comme les Spurs sanctionnent le moindre petit relâchement

Pour Kevin Love, faire un grand match face aux Warriors ne suffit pas. Il faut être parfait. Pour LeBron James, c’est le même discours. La star des Cavaliers a insisté sur la très fine marge d’erreur que possédait sa formation. Chaque petite erreur se paie cash. Un switch oublié ou effectué trop tôt, et les Warriors sanctionnent.

À la fin de la conférence de presse, un journaliste lui a demandé si cette pression n’était pas trop forte. Comment rester fort mentalement et jouer de manière relâchée quand on sait que la moindre petite erreur peut être fatale ? Pour y répondre, LeBron James a pris l’exemple des Spurs.

« Eh bien, je peux vous ramener en arrière avec les batailles qu’on a eues avec le Heat face aux Spurs. On savait qu’ils ne se battraient pas eux-mêmes. Vous saviez sur chaque possession, qu’à la moindre erreur, Manu, Tim, Tony, Pop vous la feraient payer. Certaines fois, ils nous l’ont fait payer, et vous ajoutez Gary Neal pendant un match, puis Danny Green dans un autre. Puis encore Kawhi… C’est simple, vous ne pouviez jamais vous relâcher. »

D’autant plus en finale où chaque possession compte et que l’écart est minimal ou qu’une avance de 10 points peut être très vite annulée.

« Quand vous affrontez de super joueurs, mais aussi des joueurs qui réfléchissent au jeu et sont très cérébraux, c’est ce qui augmente encore davantage le niveau de stress car vous savez que vous ne pouvez jamais, mais vraiment jamais vous relâcher. Et on ne devrait jamais vouloir se relâcher. C’est les Finals. C’est les playoffs. Même pour un match de saison régulière, on devrait être sur ses gardes en permanence. Ça fait partie de la compétition et c’est ce qui ajoute du stress. »

Et LeBron James de comparer les Spurs de 2013/14 et les Warriors d’aujourd’hui…

« Quand vous avez Timmy D., Tony, puis Kawhi et Manu, et maintenant Draymond et Klay, Stephen and K.D, et que vous ajoutez une pincée d’Iguodala et Livingston, et tous ces gars, ça accroît le niveau de pression. Car vous savez que vous ne pouvez jamais vous relâcher. Si vous vous relâchez, ils vous le font payer, et ça peut vous coûter le match. C’est dur mais ça fait partie de la compétition. C’est ce que j’aime et c’est pour ça que je vais sur le terrain chaque soir. »