Entre le départ de Kyrie Irving et le niveau des Cavaliers, LeBron James s’est mis à douter…

Pour la quatrième fois de suite, les Cavaliers et les Warriors se retrouvent en Finals. Si un sentiment de lassitude peut naître chez certains fans ou observateurs, la présence de Cleveland à ce niveau n’était pas aussi évidente début avril.

Les Cavaliers ont effectivement connu une saison régulière contrastée, voire tourmentée et qui a fait naître des doutes chez LeBron James. Notamment en décembre et janvier, où les Cavaliers ont sombré à de nombreuses reprises, notamment plombés par une défense catastrophique.

« Il y a eu un moment où la question de la participation des Cavaliers aux playoffs se posait », se souvient-il pour ESPN. « Je ne savais pas trop où allait cette équipe. On ne jouait pas bien au basket, mais on ne pouvait pas baisser la tête. Il y a tellement de gens qui vous regardent, de gamins qu’on inspire, et puis il y a soi-même. On dit toujours qu’on veut être le meilleur possible, chaque jour, donc j’ai enclenché la bascule au moment de la deadline des transferts. »

« Ce n’était pas une bonne chose pour notre franchise de transférer notre meneur superstar »

Seulement, si cette fameuse journée a été marquée par un chamboulement quasi complet de l’effectif des champions 2016, c’est aussi et surtout parce que les choix de l’été 2017 n’avaient pas donné satisfaction. Le départ de Kyrie Irving, que LeBron James ne voulait pas, n’a pas été digéré.

« On peut même remonter à l’été dernier où j’avais le sentiment que ce n’était pas une bonne chose pour notre franchise de transférer notre meneur superstar. C’est un gars avec lequel j’ai connu tant de batailles sur les trois dernières années. Je n’ai pas fait partie des discussions et je n’ai pas su exactement ce qu’il s’était passé entre les deux camps. Mais ce n’était pas le bon timing pour l’équipe. »

L’apport tardif d’Isaiah Thomas n’a pas changé la donne et il y a encore quelques semaines, imaginer Cleveland en Finals était assez improbable. Même pour le King.

« C’était comme si le sort était contre nous depuis l’été. On arrive dans la saison et on apprend que notre meneur All-Star de Boston ne pourra pas jouer avant janvier. On a tellement eu à gérer avec notre équipe. On a composé avec plusieurs cinq majeurs, plusieurs joueurs, des transferts le dernier jour, et je ne peux pas m’asseoir aujourd’hui et dire que les Finals faisaient partie de mes pensées. »