Sam Hinkie raconte son meilleur souvenir en tant que GM des Sixers

Instigateur du « Trust The Process », Sam Hinkie a été longtemps critiqué avant, finalement, d’être loué depuis qu’il n’est plus aux commandes.

Chantre des statistiques avancées et des « analytics », ses choix étaient clivants mais ils ont finalement payé… pour ses successeurs. Son plus beau souvenir, en tant que GM de Philadelphie, est typiquement dans ce paradoxe. Soir de la Draft 2014. Les Sixers sortent d’une saison à 19 victoires et possèdent deux choix dans le Top 10.

« Tout le monde pensait qu’on aurait deux super joueurs ce soir-là et et que la Summer League serait agréable à regarder une semaine plus tard » se souvient-il.

Seulement, en choissisant Joel Embiid et en récupérant Dario Saric, les Sixers repartent avec un pivot blessé pour un an et un joueur européen qui n’arrivera en NBA qu’en 2016…

« Trois heures après, on n’avait personne. C’était très dur mais j’étais très fier de nous, des propriétaires, d’avoir eu ce courage. On en avait parlé auparavant : si c’était notre meilleure option, aurions-nous le courage de le faire ? Ils l’ont fait. »

L’histoire lui a donné raison puisque Joel Embiid est devenu All-Star – le seul de la promo 2014 – et Dario Saric un excellent élément dans le collectif des Sixers. Mais ce fameux soir de 2014, qui reste donc sa plus grande fierté, Sam Hinkie fut sans doute détesté par toute une ville.