Toujours invaincus à domicile depuis le début des playoffs, les Celtics partent désormais sur une série au meilleur des trois matches face aux Cavaliers, avec deux rencontres au TD Garden. Le défi est grand, mais les conditions restent (statiquement) favorables – si tenté qu’on puisse dire ça avec un adversaire comme LeBron James.
Pour aborder le match le plus important de leur saison, la troupe de Brad Stevens peut toujours s’appuyer sur deux moments importants, qui ont forgé la mentalité et le comportement collectif du groupe.
« On a des jeunes affamés, un grand coaching staff et de bons vétérans »
Le premier, chronologiquement, est une série. Celle des 16 victoires en début de saison, après les deux défaites inaugurales et le choc mental de la blessure de Gordon Hayward lors du premier soir. Malgré cet uppercut en pleine mâchoire, les jeunes Celtics vont se reprendre et les nombreux rookies et jeunes éléments de l’équipe, Jayson Tatum en tête, vont se révéler précieux, voire excellents, quand il s’agira de réaliser comeback sur comeback.
« J’ai remarqué que, peu importe la situation, nos gars sont restés concentrés mentalement », se souvient Al Horford. « Ils se sont battus, ont bossé. Dans le meilleur comme dans le pire, les gars ont continué d’essayer de bien jouer, de bien faire les choses. On a alors fait des erreurs mais ils ne s’écartaient pas du moment. »
Le second demeure cette victoire du 28 mars à Utah. Ce soir-là, Boston s’impose sur un panier à 3-pts au buzzer de Jaylen Brown malgré les absences de Kyrie Irving, Al Horford, Marcus Smart et Daniel Theis ! Le tout face à une équipe qui venait de remporter 23 de ses 27 derniers matches. La belle conclusion d’une série de quatre victoires de suite à l’extérieur.
« Ce road trip a peut-être été le moment où tout le monde s’est dit : ‘Ok, on a perdu Kyrie, Gordon, Theis, on n’a pas Marcus, mais il y a encore assez de talent dans cet effectif pour faire du bruit’ », raconte Shane Larkin.
Au fil de la saison, Boston a démontré une énorme force mentale. Et on sait désormais d’où elle vient.
« De ce qu’on a traversé », résume Terry Rozier. « On n’a rien à perdre. On a des jeunes affamés, un grand coaching staff et de bons vétérans. On a les bons éléments, peu importe ceux qui manquent. »