Terry Rozier : « On avait besoin de se prendre une fessée »

Les Cavaliers de LeBron James sweepés par une jeune bande de Celtics après trois finales d’affilée ? Beaucoup avaient envisagé ce scénario tant Boston avait maîtrisé son sujet lors des deux premières manches. Mais comme toujours, « il ne faut jamais sous-estimer le coeur d’un champion » ou d’un vice-champion, et la réaction des Cavaliers fut foudroyante : un succès de 30 points pour revenir à 2-1 dans la série.

« On avait besoin de prendre une fessée. De revenir à la réalité et de faire attention à ce qu’on doit faire pour lundi » a réagi Terry Rozier après le match. « On sait que ce ne sera pas facile lundi mais on sait qu’on devra mieux jouer. J’ai l’impression qu’on avait besoin de ce genre de match pour se ressaisir et être prêts pour lundi. »

Dépassés par l’adresse et le rythme des Cavaliers dès les premières minutes, les Celtics n’ont jamais retrouvé leur rythme. L’intensité était du côté de Cleveland, et Boston n’a jamais sorti la tête de l’eau.

« C’est une piqûre de rappel sur le fait qu’il faut répondre présent à chaque match, surtout en playoffs » poursuit Marcus Smart sur MassLive.com. « Personne ne vous fera de cadeau sur le terrain. Tout le monde joue bien à domicile, et il faut aller la chercher. »

Comme le rappelle Terry Rozier, il n’y a pas péril en la demeure. Cleveland a simplement rempli sa mission de gagner à domicile, et Boston a toujours la main sur la série. La pression reste sur les épaules de LeBron James et ses coéquipiers.

« Il n’y aucune déception » insiste le meneur des Celtics. « Tout le mérite en revient à Cleveland. On doit mieux jouer. Parfois, on ne peut pas tout gagner. Evidemment, on voulait celle-ci, et ça aura été bien de mener 3-0. Mais tout ne se passe pas comme prévu. »

La priorité, dans la 4e manche, sera de revenir à un jeu plus agressif, et surtout de s’appuyer sur Al Horford. « Je suis très confiant » conclut Terry Rozier. « On devra être plus agressif dès le début. C’est impossible que Al, notre Porsche, n’ait pas le moindre tir en premier quart-temps. On était partout, à jouer trop vite, et on a besoin de se reprendre. »