Brad Stevens apprécie les compliments de ses anciens joueurs

Ce qu’il faut retenir du vote du syndicat des entraîneurs ? Un soutien qui tombe à point nommé pour Dwane Casey, nommé coach de l’année, et un joli pied de nez à Brad Stevens, qui n’a reçu aucun des 30 votes. Etrange alors que nous faisions, comme d’autres, du technicien celte notre COY.

De quoi faire sortir du bois quelques témoins privilégiés, Isaiah Thomas Thomas en tête.

« C’est impossible que Brad Stevens ne gagne pas le titre de coach de l’année. Ce n’est pas un manque de respect pour les autres entraîneurs, mais il est de loin le meilleur en NBA » a écrit le meneur dans un tweet, complétant le témoignage d’un autre ancien celte, Evan Turner : « C’est fou… Ça n’arrive qu’aux États-Unis ».

La plus grande surprise doit venir de Boston, où les joueurs ont été témoins et acteurs de l’immense travail de leur entraîneur, capable d’emmener l’équipe en finale de conférence malgré un renouvellement quasi-complet de l’effectif et de nombreuses blessures de taille. Mais Brett Brown a lui aussi été très étonné de voir son adversaire oublié.

« Vous dîtes qu’il n’a pas eu un vote ? Il aurait dû en avoir un. J’aurais dû voter pour lui. Je suis heureux que Casey soit reconnu, je pense qu’il le mérite vraiment, c’est le coach de l’année. Je pense que Brad est aussi dans le coup. Le travail qu’il a fait sans Gordon (Hayward), sans Kyrie (Irving)… Je respecte la façon dont ils ont construit l’équipe, Danny (Ainge) a fait du bon boulot pour choisir des joueurs et drafter. C’est une super franchise. Je pense que Brad a fait un sacré job et je ne sais pas pourquoi il n’a pas eu de vote. »

« C’est plus important de se concentrer sur son équipe plutôt que de se comparer aux autres »

« Il le mérite » assure le technicien des Sixers. Mais le principal intéressé s’en fiche. Des votes et des trophées tout du moins, pas des considérations de ses anciens joueurs.

« Je crois que vous me connaissez assez pour savoir que ces histoires de trophée ne comptent pas » lance-t-il à l’attention des médias, cité par ESPN. « C’est beaucoup plus réjouissant quand je reçois un message ou que j’entends quelque chose de positif d’un ancien joueur, parce que ces gars sont dans les vestiaires, j’ai passé du temps avec eux. Ils savent à quel point j’ai aimé être avec eux. Ça, ça veut dire beaucoup. »

Aux côtés du vainqueur, sept entraîneurs ont reçu des votes : Brett Brown, Mike D’Antoni, Nate McMillan, Gregg Popovich, Doc Rivers, Quin Snyder et Terry Stotts. Mais avec seulement 30 voix exprimées ce coup-ci, les chances étaient malgré tout réduites. Le vote des médias, pour le vrai trophée de COY, devrait lui réserver quelques mentions.

« Quand je regarde la liste, je ne pouvais pas voter pour moi plutôt qu’un des 29 autres. Le gars qui le méritait a eu le trophée. Et les autres gars mentionnés sont incroyables. Je leur pique des trucs tout le temps. C’est incroyable de faire partie des 30. Je pense que c’est plus important de se concentrer sur son équipe plutôt que de se comparer aux autres. Parce que si on rentre là-dedans, je vous le dis, je suis foutu. »